Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 7:40:46 PM Jeudi, 25 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Le processus de privatisation d’entreprises publiques, la réforme du système de santé et le contrôle fiscal des cabinets médicaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Economiste+ rapporte que le conseil de gouvernement vient d’adopter la liste des prochaines privatisations, soulignant que cette liste a été fortement modifiée puisque, si deux nouvelles entreprises y ont été intégrées, sept autres en ont été retirées. La balle est désormais dans le camp des parlementaires qui devront trancher sur le projet de réforme de la loi relative au transfert des entreprises publiques au secteur privé. «Son adoption devrait s'effectuer en même temps que le projet de loi de Finances», écrit le quotidien.

C’est ainsi Energie Electrique de Tahaddart, dont l’Office National de l'Eau et de l'Electricité détient 48% des parts aux côtés d’Endesa Generación (32%) et de Siemens Project Ventures (20%), qui fait désormais partie des entreprises privatisables. Il y a, également, le prestigieux hôtel la Mamounia de Marrakech, propriété à hauteur de 65% de l’ONCF.

Outre le financement du budget de 2019, le produit de ces privatisations permettra de «dynamiser le portefeuille public» puisqu’elles s'inscrivent dans une approche intégrée de gestion active du portefeuille public, comme ce fut le cas pour Marsa dont l’Etat a cédé 40% du capital en bourse pour 1,9 milliard de dirhams, tout en gardant son contrôle. D’ailleurs, la société figure encore une fois, au même titre que 3 autres (Maroc Telecom, Biopharma et Sonacos), sur la liste des sociétés privatisables.

A l’inverse, CIH Bank a été retirée de la liste, au même titre que 6 autres entreprises dont certaines connaissent des difficultés financières, sont en liquidation ou vivent des problèmes liés, notamment, au foncier. Le journal cite les cas des hôtels Asmaa et Ibn Toumert, de Cotef, de Sococharbo, de l'usine de fabrication des briques et des tuiles BTNA, ainsi que de la Société chérifienne des sels (SCS).

Par le biais des privatisations, L’Etat espère s’assurer une recette de 10 milliards de dirhams qui sera affectée au budget général et au Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Mais l’objectif est avant tout «de réaliser des opérations de transfert dans des délais courts et selon les possibilités offertes par le marché». En effet, l’Etat veut «ouvrir le capital des entreprises publiques ayant atteint un stade de maturité et opérant dans des secteurs ouverts à la concurrence», relève la publication.

Pour sa part, +Aujourd'hui le Maroc+ affirme que l’audience royale accordée au chef du gouvernement et au ministre de la Santé donne l’espoir que les choses iront vers le mieux, faisant savoir que SM le Roi a pris connaissance des premières actions envisagées par le gouvernement dans ce domaine.

L’accent est notamment mis sur les anomalies qui entachent l’exécution du régime d’assistance médicale Ramed et la refonte en profondeur du système national de santé, note le journal.

Les défis sont énormes et les espoirs sont grands pour que le dossier de la réforme du secteur de la santé voie enfin le bout du tunnel, relève-t-il, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts pour être à la hauteur des attentes des Marocains.

Revenant sur le contrôle fiscal des cabinets médicaux, +l’Economiste+ affirme que « les fraudes fiscales sont si installées que des cabinets se croient victimes de persécutions quand intervient le retour à la loi ».

« Le sentiment d’immunité est si ancré que des bénéficiaires ont manifesté contre la fiscalisation de leurs revenus. Ils l’ont fait sous l’égide d’un syndicat pour protester contre le peu de cas que l’on fait notamment de leur rôle social et de la longueur de leurs études », relève-t-il.

"Chaque fois, on a affaire à une toute petite minorité activiste et bruyante qui fixe l’attention, paralysant l’autorité de l’Etat", dénonce-t-il.