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Report de la marche de la coalition du 10 novembre 2018 : Antoine Folly explique les raisons

Togo - Politique
« Une marche a été annoncée pour le samedi 10 novembre 2018 prochain. Mais cette manifestation ne se tiendra pas ». C’est l’annonce faite ce jeudi 8 novembre 2018 par Antoine Folly, président de l'Union des démocrates socialistes (UDS) du Togo, parti membre de la coalition des 14 partis de l’opposition.
« Elle va être décalée d’une semaine pour une raison simple et compréhensible », a-t-il dit à Antoine Afanou, l’animateur de l’émission.

La coalition n’a pas eu assez de temps pour préparer et organiser cette manifestation, a-t-il expliqué, et c’est par « souci d’efficacité et pour des raisons évidentes d’organisation » que la manifestation est reportée. « Nous avons passé quatre jours en Guinée et nous n’avons pas matériellement le temps pour une préparation efficace. La marche va être décalée d’une semaine. Elle aura probablement lieu le 17 novembre prochain », a-t-il indiqué.

Qu’est-ce qui explique les nouvelles prises de position du PNP qui se désolidarise de façon systématique de tous les appels à manifestation que lance la coalition des 14 partis de l’opposition ? Cette situation, Antoine Folly l’explique par le fait que la coalition est un regroupement composé de diverses formations politiques qui ne sauraient avoir la même lecture des choses. « Nous sommes quatorze partis politiques et on n’a pas la chance d’être monolithique comme nos adversaires. Je ne nie pas qu’il y ait des problèmes. Il y a un problème sur la question des manifestations. Sur cette question, il y a treize partis qui disent que nous sommes dans l’impasse et il faut que nous retournions d’où nous venons. Mais il y a le Parti national panafricain (PNP) qui estime que ce n’est pas encore le moment », a-t-il avancé.

Selon le PNP, a-t-il poursuivi, il faut continuer à faire confiance en la CEDEAO et à ses experts sur le terrain. « Il y a un qui l’a dit. Nous n’avons pas tous la même lecture de ce qui se passe et donc, il y a manifestement un problème à ce niveau, mais ça concerne surtout la question des manifestations publiques », a-t-il ajouté.

A.Y.