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Le MPL-ABLODEVIWO demande à la CEDEAO d'arrêter de soutenir Faure Gnassingbé

Togo - Politique
Devant les médias mardi à Lomé, les premiers responsables du Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL-ABLODEVIWO) se sont prononcés sur la crise sociopolitique que connaît le Togo depuis plus d'un an déjà. Le MPL dénonce le refus du régime RPT-UNIR de mettre en exécution la feuille de route prescrite par la CEDEAO pour un règlement pacifique de l'équation togolaise. Par ailleurs, le parti du Prof. Pascal Adjamagbo demande à la communauté sous-régionale d’arrêter de cautionner le régime des Gnassingbé. Lire la déclaration liminaire du MPL.
CONFERENCE DE PRESSE DU MPL-ABLODEVIWO :

Déclaration liminaire sur les critiques et les interpellations de la CEDEAO au sujet de la crise togolaise

La crise socio-politique qui a court dans notre pays depuis plus d’un an et qui a endeuillée des familles avec son lot de violence continue de créer la psychose à l’intérieur du pays notamment la ville de Sokodé qui a encore été la scène de théâtre de violence barbare il a quelques jours de la part des forces armées togolaises, une situation qui montre à suffisance que l’état de siège que le gouvernement dit avoir levé sur recommandation de la CEDEAO est du leurre. Le Mouvement du Peuple pour la Liberté MPL demande aux autorités compétentes de faire toute la lumière sur ces faits rétrogrades et de situer les responsabilités.

Devant donc la dégradation inquiétante du climat politique et social au Togo dans l’attente des élections législatives à une date imposée par la CEDEAO, et qui réveille encore les démons du climat politique au Togo comme ce fût le cas à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2005, qui est une date également imposée par la CEDEAO, ce qui a débouché sur des massacres post électoraux de 3000 « martyrs de la démocratie togolaise » sacrifiés sur l’autel du régime héréditaire togolais, devant le silence de la CEDEAO sur le refus du gouvernement togolais de répondre favorablement à la demande répétée de la CEDEAO depuis novembre 2017 de la libération de tous les « otages politiques togolais » pris depuis le 19 août 2017, devant la caution scandaleuse apportée par deux experts de la CEDEAO le samedi 06 octobre 2018 aux fraudes grossières au cours du recensement dans la zone 1 largement relayées par les média et les réseaux sociaux togolais, devant la non dénonciation par la C14 des prises de positions injustes, partisanes et dangereuses de la CEDEAO dans la crise togolaise depuis la réédition à Lomé le 31 juillet 2018 de la tristement célèbre « conférence de Munich » des 29-30 septembre 1938, le MPL-ABLODEVIWO, qui se veut la conscience éclairée et incorruptible de la lutte héroïque du peuple martyr togolais pour l’alternance pacifique et pour un Togo apaisé, réconcilié et prospère, conformément au « programme du MPL », après plus d’un demi-siècle d’un régime héréditaire ayant duré plus que le protectorat allemand de 30 ans sur le Togo et plus que la tutelle coloniale française de 40 ans sur le Togo, tout en plongeant le « Pays de nos aïeux » dans une misère économique et morale sans précédent et sans comparaison avec les pays voisins, interpelle une fois de plus la CEDEAO :

1) Pour que la CEDEAO corrige à temps et cette année ses fautes graves de 2005, sachant que « celui qui, après avoir commis une faute, ne cherche pas à la corriger, en commet une autre », d’après Confucius.

2) Pour que la CEDEAO fasse respecter par le parlement togolais la décision du comité de suivi de la CEDEAO pour le Togo concernant la désignation par la C14 de 8 membres de l’opposition réelle à la CENI, pour que la nouvelle CENI vraiment paritaire pouvoir-opposition puisse exercer de manière crédible et fiable sa mission de contrôle paritaire de tout le processus électoral, depuis le recensement et la constitution du fichier électoral jusqu’à la tenue du scrutin dans les bureaux de vote à une date permise par un contrôle paritaire rigoureux et fiable et le retour des exilés, pour empêcher des fraudes électorales scandaleuses comme le recensement d’élèves mineurs dans la zone 2 largement médiatisé par les réseaux sociaux, et surtout pour éviter une configuration de l’organisation des futures élections législatives togolaises qui reviendrait à confier à des trafiquants de drogue l’organisation unilatérale de la lutte contre le trafic de drogue. Ce rappel à l’ordre de la CEDEAO aux autorités togolaises et à l’UFC s’imposent d’autant plus que le MPL-Ablodeviwo estime que l’UFC doit avoir l’honnêteté et le courage d’assumer les « actes de transgression » du code moral de l’opposition togolaise consistant à ce qu’un parti qui prétend œuvrer pour le changement fasse activement campagne lors de l’élection présidentielle de 2015 pour le candidat incarnant le statu quo du régime héréditaire plus que cinquantenaire togolais, comme le prouvent indiscutablement les pièces à conviction incontestables de cette campagne « transgressive » largement diffusées par les réseaux sociaux ces derniers jours.

3) Pour que la CEDEAO fixe enfin une date limite de libération de tous les « otages politiques togolais » pris depuis le 19 août 2017, ainsi qu’une date limite pour la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées par la feuille de route de la CEDEAO pour la sortie de crise au Togo, avant de fixer une nouvelle date raisonnable pour des élections transparentes et fiables, organisées du début du processus électoral jusqu’à sa fin par une CENI vraiment paritaire et fiable où l’opposition togolaise réelle pourra effectivement exercer son droit de contrôle et de vigilance. Cela s’impose d’autant plus que les élections constituent le toit de la maison de la démocratie togolaise dont la libération de tous les « otages politiques » est la fondation et dont les réformes constitutionnelles et institutionnelles constituent les mûrs. Comme l’a fait la CEDEAO jusqu’à maintenant, cela n’a aucun sens de chercher à construire le toit sans avoir bâti la fondation et les mûrs. Il est grand temps que la CEDEAO entende la raison, d’autant plus qu’elle a beaucoup de choses à se faire pardonner par le peuple souverain togolais, « seul détenteur de la souveraineté » à l’exclusion du gouvernement togolais, conformément aux articles 4 et 64 de la constitution togolaise.

4) Pour que la CEDEAO mettre immédiatement fin à la mission des deux prétendus experts électoraux de la CEDEAO, Monsieur Honoré Guie et Madame Aïssata Zada, qui après avoir cautionné par leur visite du 6 octobre 2018 de certains bureaux de recensement en compagnie du président de la CENI non conforme aux instructions de la CEDEAO les fraudes largement médiatisées par les réseaux sociaux au cours de recensement dans la zone 1, et malgré la très grande diffusion des pièces à conviction des fraudes scandaleuses au cours du recensement dans la zone 2, sont allés jusqu’au exprimer devant la CENI au cours de sa séance du 30 octobre 2018 leur satisfaction du déroulement du recensement « non consensuel » commencé le 1er octobre et achevé le 25 octobre 2018, jetant ainsi aux yeux même des enfants togolais frauduleusement recensés sur la médiation de la CEDEAO dans la crise politique togolaise un très grave discrédit que les dirigeants de la CEDEAO ont le devoir moral impératif de laver pour sauver ce qui reste de l’honneur de la CEDEAO auprès du peuple souverain togolais resté encore traumatisé par ses compromissions dans les massacres post-électoraux de 2005.

De plus, compte tenu de l’actualité de l’enquête que le Parquet de Paris et les services fiscaux de Paris ont ouvert sur le financement des prétendus experts électoraux de « Transparency International » lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun, rapportée par l’encyclopédie en ligne Wikipedia dans son article « affaire Transparency International d’octobre 2018 au Cameroun », le MPL-Ablodeviwo exige de la CEDEAO l’ouverture sans délai d’une enquête sur le financement de ses prétendus experts électoraux pour leur basse besogne à la CENI au profit du régime héréditaire plus que cinquantenaire togolais, et contre le peuple souverain togolais, au risque que ce dernier, cédant à la tentation de la vindicte populaire, ne finisse par se faire justice lui-même face à un éventuel silence complice prolongé des dirigeants de la CEDEAO.

Qu’il nous soit permis de profiter de la tribune de cette conférence de presse pour attirer l’attention du peuple souverain togolais, et en premier lieu des observateurs privilégiés de la vie politique togolaise que sont les journalistes togolais, sur le fait que dans toute la classe des partis politiques togolais et des organisations de la société civile togolaise, le MPL-ABLODEVIWO est le seul à faire preuve de clairvoyance, à critiquer et à interpeller la CEDEAO, dès le lendemain de la visite à Lomé le 27 juin 2018 de ses deux présidents facilitateurs de la crise politique togolaise, au sujet de ses prises de position et de ses refus de prise de position dans cette crise.

Le MPL-ABLODEVIWO a été le seul dans cette classe à avoir donné 0/20 à la feuille de route de la CEDEAO pour le Togo, non seulement pour la partialité et la dangerosité potentielle de ses recommandations, mais aussi et surtout pour l’absence de contrainte contre le pouvoir togolais contrairement aux mesures de la CEDEAO sur la crise gambienne, alors que certains dirigeants de la C14 sont allés jusqu’à donner 15/20 à cette feuille de route et à la considérer comme « une victoire d’étape ». Même les enfants savent maintenant au Togo que ce n’était pas vrai, et que c’est encore moins vrai aujourd’hui. C’est de cette clairvoyance et de cette originalité dont témoigne avec éloquence la liste suivante des titres des publications du MPL-ABLODEVIWO entre début juillet et fin octobre 2018 critiquant et interpellant la CEDEAO au sujet de la crise togolaise.

Pour terminer, qu’il nous soit également permis de profiter de cette tribune de cette conférence de presse pour attirer l’attention de tout le peuple souverain togolais, et en premier lieu de tous les journalistes togolais, sur le fait facilement vérifiable que parmi tous les parties politiques togolais, le MPL-ABLODEVIWO est le seul à proposer publiquement, précisément et concrètement un « programme complet de bonne gouvernance », à la fois politique, économique, social et moral, dont témoigne avec éloquence sa synthèse suivante que nous tenons à rappeler :

1) Travailler et lutter résolument pour l’avènement et l’enracinement du « changement dans la gouvernance du Togo », par « l'alternance politique pacifique cordiale au Togo », comme en Afrique du Sud à la fin de l’Apartheid, en « reprenant et en portant haut le flambeau de la Liberté » qui a permis au Togo de conquérir son indépendance, et en mettant en œuvre avec la non-violence et la détermination légendaires de Jésus, de Gandhi, de Martin Luther King et de Nelson Mandela, l’exhortation de l’hymne national togolais : « Togo debout, luttons sans défaillance »,

2) pour « resserrer les liens de fraternité indissoluble du peuple togolais dans la justice, l'égalité, et la convivialité », conformément au slogan « le Togo, un seul peuple, une seule famille », et faire des « Forces Armées Togolaises » des « Forces Armées Togolaises Républicaines » garants de l’unité nationale et de la démocratie républicaine.

3) pour inaugurer et consolider le « changement dans la vie de tous et chacun », grâce au « travail rémunérateur pour tous et chacun », garanti par des mesures et des réformes révolutionnaires à prendre par l'état pour toutes les catégories de travailleurs potentiels, en particulier pour les agriculteurs avec la réforme révolutionnaire des « entreprises agricoles », pour les travailleurs citadins diplômés avec la révolution de « l’offshore informatique », et pour les travailleurs citadins non diplômés avec la révolution de « l’offshore industriel » dans la « zone franche industrielle » sur toute l’étendue du territoire national, et plus spécialement dans l’extension du port de Lomé, le seul port en eaux profondes de toute la côte ouest-africaine, à 200 km du plus grand marché national africain de 200 millions de consommateurs Nigérians.

4) pour « mettre en application avec passion et rigueur la devise togolaise : travail, liberté, patrie », « libérer, grâce à l’éducation et la formation adaptées, les énergies de travail, de créativité, de recherche, d’innovation, d’esprit d’entreprise, et de liberté d’entreprise de tous les talents et génies potentiels togolais », et « exploiter les gisements togolais de travail, d’intelligence et d’économie du savoir »,

5) pour « restaurer à tous les niveaux de la société togolaise et de l'état togolais la conscience professionnelle et la bonne gouvernance » qui faisaient la dignité et la fierté des togolais sous le soleil de l'indépendance,

6) pour « doter enfin le Togo, sur toute l’étendue de son petit territoire, d’écoles publiques et d’hôpitaux publics modernes, de marchés et de centres commerciaux modernes, de rues, de routes, de ponts modernes, de centres d’activités économiques modernes, de centres de recherches et d’innovation », afin de renouer avec la culture de l’excellence en honneur partout au Togo jusqu’aux lendemains de l’indépendance,

7) pour poursuivre le « panafricanisme économique, politique et dynamique » du Père de l’indépendance togolaise, en prenant des mesures concrètes et urgentes en faveur des projets panafricains, en lien avec la diaspora africaine dans le monde entier, dans les domaines stratégiques comme l’énergie, la monnaie, les transports, la santé, l’agriculture, l’industrie, l’éducation, le numérique, la communication, le renseignement militaire, économique et technologique, la défense, et la sécurité, afin de préparer activement et efficacement et de hâter l’avènement salutaire tant attendu des « Etats-Unis d’Afrique »,

8) pour « faire retentir partout au Togo jusque dans les hameaux les plus reculés un nouveau rythme de tamtam auquel tous les togolais sont invités à adapter leurs pas de danse, sur les scènes politiques, professionnelles et morales »,

9) pour accomplir la mission suprême assignée à tous les togolais par notre hymne national: « aimer, servir, se dépasser, faire encore de toi, Togo chéri, l'or de l'humanité »,

10) et enfin pour « ré - enchanter ainsi le rêve du Père de l'indépendance du Togo, le rêve de la Liberté et de la Liberté Accomplie, le rêve de ABLODE, ABLODE GBADJA !»

Un grand merci pour toute votre attention (par le 4-ième Vice Président)!!! Akpe kaka lo (par la 3-ième Vice Présidente) !!! Kou tchè titi oo (par le 2-ème Vice Président)!!! Nabalè (par le 1er Vice Président) !!!

ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !!!

Le Bureau National du MPL-ABLODEVIWO