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Economie, développement et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le projet de loi de finances pour 2019, le rapport annuel de la Cour des comptes au titre des exercices 2016 et 2017, la question du nouveau modèle de développement, l’embellie du secteur touristique et le maintien de l’horaire GMT+1.
+Finances News+ revient sur le projet de loi de finances pour 2019. En réalité, ce PLF 2019 s'inscrit parfaitement dans la continuité des précédents budgets, au moins depuis 2012, date à laquelle le Maroc s'en est remis au FMI pour redresser des comptes publics qui avaient dangereusement glissé, estime l’hebdomadaire.

Oui, cette loi de Finances a clairement une tonalité sociale. Les milliards de DH alloués aux secteurs sociaux et à la réduction des disparités en témoignent. Mais ce n'est pas cela qui va provoquer une rupture, estime-t-il.

Si rupture il doit y avoir, c'est dans les mentalités, dans la manière dont sont prises les décisions d'investissement, dans la responsabilisation, la bonne gouvernance, l'évaluation et le suivi des politiques publiques, dans l'application stricte de la loi, dans la lutte ferme contre la corruption, dans la fin des passe-droits et des conflits d'intérêt, explique-t-il.

+L'Observateur du Maroc et d'Afrique+ aborde le rapport annuel de la Cour des comptes au titre des exercices 2016 et 2017, qui vient d’être présenté devant les parlementaires. Le journal affirme que la Cour des comptes a des prérogatives élargies, elle ne juge pas seulement la régularité de la dépense, mais aussi sa pertinence.

Malheureusement, beaucoup d'observateurs croient que cette institution est « une sorte de gendarme uniquement », au point que « dès que ses juges auditent un établissement public, les soupçons sur les dirigeants s'instillent, alors que l'audit devrait être la norme », relève-t-il.

Est-ce que Driss Jettou a dépassé ses prérogatives? C'est une ligne de crêtes parce qu'il a aussi esquissé, au-delà des questions budgétaires, sur lesquelles il est tout à fait compétent, ès-titre, des objectifs de politiques publiques qui sont l'apanage exclusif de l'Exécutif, constate-t-il, faisant savoir que sur l'éducation et la santé, Driss Jettou est habilité à constater la disparité entre les efforts financiers et les résultats obtenus, quasiment nuls.

+La Vié éco+ revient sur le nouveau modèle de développement. La publication affirme que le gouvernement et les partis politiques n’ont amorcé jusqu’à présent aucune réflexion sur le nouveau modèle de développement.

A part un colloque organisé par l’Association des inspecteurs généraux des finances il y a quelques jours, rien de nouveau sous le soleil. Une initiative louable certes, mais c’est à l’exécutif de prendre le lead sur ce sujet, de le porter et de faire en sorte que tout un chacun se l’approprie, souligne-t-il.

Abordant la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), +Challenge+ écrit que la RSE est souvent approchée à travers une culture techniciste ou clientéliste et qu’elle est souvent soumise à de multiples critères privilégiant une certaine rationalité entrepreneuriale.

La RSE est plus profonde, elle exige une immersion dans la réalité marocaine et un engagement citoyen de ceux qui la gèrent, soutient-il.

+Le Temps+ estime que « nous assistons chaque jour à un déferlement de violence verbale et de sous-culture gravissime » sur les réseaux sociaux au Maroc, appelant à légiférer d’urgence et criminaliser ce genre de dérives par la force de la loi.

+L'Opinion+ relève que le gouvernement El Othmani a tout bonnement décidé, 48 heures avant le retour à l'heure légale et de manière surprenante, d'aller à contresens de la revendication populaire et ce à un moment où l'Union européenne est sur le point d'annuler l'heure dite d'été qui consiste en le rajout de 60 minutes pendant six mois, et au moment où les citoyens marocains réclament vivement et massivement de s'en tenir à l'heure GMT pendant toute l'année.

Lors d'un Conseil de gouvernement décidé jeudi en fin de journée et tenu vendredi matin dans la précipitation, l'exécutif a en effet adopté un projet de décret stipulant le maintien permanent de l'heure d'été en vigueur actuellement. Ce décret décide l'ajout de 60 minutes à l'heure légale du Royaume fixée par l'article premier du décret royal n°455.67, afin d'éviter les changements d'heures opérés à maintes reprises durant l'année et leurs répercussions à plusieurs niveaux, souligne le quotidien.

+Le Matin+ constate que l'embellie du secteur touristique se poursuit pour l'activité touristique. Sur les huit premiers mois de l’année, ce sont 8,71 millions de voyageurs qui ont été enregistrés aux postes frontières, soit une progression de 8% sur un an. Les touristes étrangers (TES) mènent la danse avec une croissance de 14% à 4,375 millions de personnes, tandis qu’une hausse de 2% a été notée chez les Marocains du monde (MRE), venus au nombre de 4,337 millions.

Selon les données de l’Observatoire du tourisme, ce sont les Italiens qui ont signé la plus importante progression avec 14%, devant les Allemands (+10%). Le marché émetteur français marque une croissance de 7% et celui hollandais de 6%, fait savoir le journal.