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CENI: L’UFC, victime du retour de l’ascenseur à ADDI, selon Jean Kissi

Togo - Politique
Pour le même schéma 3-1-1 l'UFC avait siégé à la CENI pour l'opposition et l'ADDI n'a rien dit. Dans le même schéma, la C14 donne le privilège au parti ADDI de prof Aimé Gogué.
Jean Kissi, député de l’opposition togolaise a affirmé lundi matin sur ‘Victoire Fm’ dans l’une de ses grandes émissions, que la règle qui exclue l’UFC d’être de la liste des 5 personnes de l’opposition parlementaire à la CENI n’est “nullement tirée de son statut de parti de l’opposition parlementaire ou non”.

Elle serait tirée d’une règle bien connue du parti aux couleurs Jaune et rouge, la même qui lui a permis de représenter cette opposition précédemment. C’est une question de retour de l’ascenseur qui ne devrait pas fâcher, comprend t-on des développement du député reçu dans “Audi-Actu” par le confrère Joachim Agétim.

“Nous avons appliqué la même règle qui a permis avec le falsing des députés du pouvoir à l’UFC de siéger au paravent. Et même si nous n’étions pas d’accord du fait de toutes les manigances du pouvoir à l’époque, le parti a tout de même siégé. et ADDI n’a rien dit. Maintenant c’est le retour de l’Ascenseur. C’est ADDI qui est choisi pour siéger…” a déclaré Kissi de façon résumée

Cette règle en effet, a expliqué le député du CAR, Comité d’Action pour le Renouveau, “c’est la 3-1-1. Et c’est la même règle, dans la même configuration qui avait été appliquée en 2013-2014 pour les représentations de l’opposition parlementaire à la CENI”.

” Elle donne 3 représentants à l’ANC, Alliance Nationale pour le Changement qui a 16 députés parmi nous, 1 représentant à la coalition Arc En Ciel qui a avait 4 députés et 1 député à ADDI du professeur Aimé Gogué” a t-il expliqué le député Jean Kissi

Donc affirme t-il, ‘il ne s’agit même pas de l’UFC, dans une considération de ‘parti de l’opposition parlementaire ou non’, mais d’une ‘question de justice’ qui permet à l’UFC, dans les mêmes conditions que le parti ADDI hier, “d’accepter aujourd’hui de se taire et de ne pas faire le jeu du pouvoir”.

Ces détails rejoignent les explications données il n’y a pas longtemps par Me Isabelle Améganvi, la présidente du groupe parlementaire ANC à lAssemblée sur les mêmes antennes il y a quelques jours dans une autre émissions en langue.

L’UFC avait réclamé sans l’obtenir pour l’instant une rencontre avec la C14 pour éclairer tout ce méli-mélo. Et la C14 est ferme “l’UFC ne fera pas partie de ses représentants à la CENI”.

Pour rappel, l’UFC, le parti de Gilchrist Olympio réclame de droit (se basant sur le code électoral et la constitution togolaise), depuis un poste parmi les 5 représentants de l’opposition parlementaire à la CENI.

Cette demande bloque depuis trois semaines à l’Assemblée Nationale, l’élection des 5 représentants de l’opposition parlementaire. Et depuis lors le président Dama Dramani n’a plus convoqué de séance sur ce sujet.

Pour rappel, le Togo doit tenir en fin d’année des élections législatives pour renouveler les postes de députés parlement. Cette élection doit être organisée de de façon inclusive par une CENI paritaire selon la décision du comité de suivi du 23 septembre 2018.

Cette décision devrait permettre à la C14 de disposer au même titre que le parti au pouvoir de 8 représentants à la CENI pour les législatives du 20 décembre 2018.

“L’inclusivité” du processus est aussi une volonté clairement exprimée dans la feuille de route de sortie de crise dressée par la conférence des chefs d’état et de gouvernement de la CEDEAO depuis le 31 Juillet au terme du dernier sommet tenu dans la capitale togolaise.

L’application de la feuille de route par les deux parties en crise (UNIR et la C14) a du plomb dans l’aile. Sans doute que de nouvelles orientations du comité de suivi permettront de relancer le processus qui connait actuellement un recensement électoral totalement controversé.

Ken LOGO/africafullsucess.com