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Politique et social dominent la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
L'action du gouvernement, la TICAD VII et les programmes sociaux sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Commentant une journée d’information tenue à Agadir par le chef du gouvernement en compagnie de plusieurs ministres, +Al Bayane+ la qualifie d’ « exercice de démocratie participative qui invite les uns et les autres à recouvrer la confiance perdue et raviver les liens de mutualité compromise ».

Une occasion également de revigorer la cohésion de la majorité, ne serait-ce que momentanément devant une assistance de plus en plus réticente envers l’attitude « belliqueuse » dont font montre certaines de ses composantes, ajoute-t-il.

Pour redresser la situation, le gouvernement a besoin d’ « une bouffée politique » susceptible de s’attaquer fermement aux « freins nocifs qui ne cessent de porter malheur au développement de la nation », estime le journal, faisant savoir que la constitution du gouvernement, en dépit de la volonté de nombre de ses éléments « pétris de volume politique » et d’ « abnégation civique », est bien loin de se montrer bien armée pour faire régner l’harmonie solidaire et confronter les problématiques majeures de l'heure.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le lancement par le ministère de l’Education nationale, dans les mois qui viennent, d’une grande opération de départ volontaire et de mise en disponibilité est une démarche « plus qu’étonnante et à plusieurs titres ».

« D’abord il y a une grande réforme cruciale actuellement en marche dans laquelle le Maroc a besoin de toutes ses compétences en matière d’éducation et plus particulièrement des personnes disposant de longue expérience en la matière. Or, ces compétences expérimentées sont celles-là mêmes qui risquent d’être les premières concernées par les départs volontaires », explique la publication, se demandant comment on peut raisonnablement prétendre à une réforme si les jeunes recrues ne trouvent pas les anciens chevronnés pour les coacher et les accompagner.

De même, presque 39.000 fonctionnaires de l’Education nationale iront à la retraite d’ici 2021. "Et si à ce mouvement naturel, on doit rajouter des départs volontaires, la réforme s’en trouvera sérieusement compromise", déplore-t-il.

+Al Massae+ rapporte que, selon le ministère des Affaires étrangères japonais, les membres de la «délégation» du Polisario qui se sont infiltrés dans une réunion de la TICAD, samedi dernier, sont bien entrés au Japon avec des passeports algériens. Le pays hôte de cette réunion a considéré cet agissement comme une tromperie qui ne change d’ailleurs en rien la position japonaise sur la question du Sahara.

D’après le quotidien, qui cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères japonais, la présence de la pseudo Rasd à cette réunion «ne signifie en aucun cas que le Japon reconnaît, implicitement ou explicitement», ce groupe comme un Etat. Notons qu’il s’agissait d’une réunion ministérielle préparatoire à la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD VII). Le chef de la diplomatie nippon a tenu à apporter cette précision, précise le journal, suite au retrait de la délégation marocaine de cette réunion.

Cette dernière, après avoir constaté la présence du Polisario lors de cette réunion, a décidé de se retirer de la salle en signe de protestation, souligne la source autorisée. Ce qui a incité le Japon à apporter cette précision. Le ministre des Affaires étrangère a souligné, en ce sens, que «même si un groupe qui prétend être un Etat, que le Japon ne reconnaît pas, est présent dans cette salle, cela ne signifie en aucun cas que le Japon le reconnaît, implicitement ou explicitement, comme étant un Etat», ajoute le journal.

En outre, affirme le quotidien, le Japon, pays hôte, n’a pas permis de mettre des noms et des drapeaux autres que ceux de l'Union africaine, en tant que co-organisatrice, et du Japon, dans la salle plénière. Et toute personne qui «perturbe cet ordre» sera priée de quitter les lieux.

+L’Economiste+ relève que le Maroc a beau avoir lancé des programmes sociaux mais ceux-ci ne parviennent pas à combler les inégalités sociales. C’est en tout cas ce que l’on pourrait déduire des conclusions de la dernière étude de la Direction des études et prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances et dont la publication se fait écho.

En tout, ce sont quelque 139 programmes sociaux qui ont été lancés par le Royaume, couvrant des domaines variés comme l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté ou l’emploi. Pourtant, leur impact reste de loin en dessous des résultats espérés. Une contradiction qui prouve que le modèle de développement jusque-là poursuivi par l’Etat est en fait peu inclusif.

Selon le journal, en plus des inégalités en termes de revenus, l’accès aux services de base demeure aujourd’hui encore une source de préoccupation majeure, dans le sens où des problématiques importantes ont été constatées dans les secteurs de l’éducation et de la santé, deux domaines qui conditionnent l’égalité des chances et des droits au sein de toute société.