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Migration, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
La migration, l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, la crédibilité de la profession de politique, la fuite des diplômés à l'étranger et les demi-finales de la Coupe du Trône sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Akhbar Al Yaoum+ écrit que la pression migratoire de ces derniers mois sur les côtes sud de l’Europe, pression dont pâtit notamment la péninsule ibérique, a poussé le gouvernement de Madrid à réagir. La réaction de Madrid a consisté en un soutien du Maroc auprès de l’Union européenne (UE) en vue d’activer l’aide réservée par Bruxelles à Rabat pour faire face au phénomène de l’immigration clandestine, qui a pris des proportions alarmantes ces derniers temps.

Selon le journal, l’aide financière promise par l’UE à Rabat dépasse les 30 millions d’euros. En plus de cette aide financière, Madrid exige également que Bruxelles aide le Maroc en termes de logistique pour faire face à l’ampleur du phénomène. «Le Maroc confirme sa position de partenaire responsable de Bruxelles et Madrid. C’est sur la base de ce principe de responsabilité partagée que la lutte contre le phénomène de l’immigration devait être instituée», ont fait savoir des sources au gouvernement espagnol, citées par le quotidien. Ces mêmes sources indiquent que Madrid et Rabat avaient manifesté leur colère à propos du retard enregistré dans le versement de l’aide financière européenne au Maroc.

L a même publication rapporte que la demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entre dans sa phase finale d’étude. En effet, après l’examen du volet politique et l’étude de l’évaluation économique, la CEDEAO se penche sur l’aspect juridique de cette adhésion.

Les sources du quotidien affirment ainsi que l’institution ouest-africaine vient de confier le dossier à trois juristes de renommée internationale. Il s’agit de l’ancien ministre sénégalais aux Affaires étrangères, Ibrahim Fall, qui avait déjà étudié d’autres dossiers au sein de l’Union africaine, du constitutionnaliste béninois, Joël Aïvo et du professeur de droit public à l’Université de Lagos, Ameze Guobadia.

Les trois experts internationaux ont été invités par la CEDEAO à examiner le dossier marocain et à donner leurs conclusions, précise le quotidien en se référant à des informations publiées par l’hebdomadaire +Jeune Afrique+. Avec l’examen de cet aspect juridique, le processus d’adhésion du Maroc à la CEDEAO emprunte son dernier virage. Le verdict final ne tardera pas donc à être émis.

Aujourd’hui le Maroc indique que « la crédibilité est sans nul doute un des ingrédients de base de la profession de politique ».

« Quand l’électeur met son bulletin dans l’urne en donnant sa voix à un candidat, il le fait sur la base d’un bilan passé ou d’un programme à venir. Que ce soit pour l’un ou pour l’autre, la notion de crédibilité est primordiale », estime le quotidien.

La crédibilité d’un homme politique commence d’abord par sa capacité à reconnaitre ses erreurs et sa propension à faire preuve d’humilité. Donner des leçons en matière de gestion des affaires et politiques publiques suppose que l’autre fasse lui-même sa propre autocritique et pas seulement celle des autres, explique-t-il.

+L’Economiste+ revient sur la fuite des diplômés à l’étranger. « C’est certes un sentiment d’injustice général pour les pays qui les produisent », déplore-t-il.

« Certaines écoles ou universités forment bien des lauréats de qualité, mais là aussi la croissance non inclusive a laissé des traces, asphyxiant l’activité dans sa capacité à intégrer l’ensemble des diplômés. Dans le cas marocain, l’absence de débouchés pour la recherche fait le reste », explique-t-il.

Les pouvoirs publics doivent multiplier les enquêtes pour cerner rapidement le phénomène et ses implications pour les filières les plus touchées, suggère-t-il, mettant en garde contre le sentiment d’échec à organiser son développement à partir du capital humain existant.

Au registre sportif, +Al Massae+ relève que pour la première fois de l’histoire de la Coupe du trône, on pourrait assister à un derby casablancais, Raja-Wydad, en finale. On n’en est pas encore là, mais le tirage au sort a fait en sorte que cette éventualité soit possible.

Pour voir cette affiche alléchante, le Wydad de Casablanca doit se défaire de la tenace équipe de la Renaissance sportive de Berkane dans la première demi-finale. Et le Raja doit battre le Widad de Fès pour le compte de la deuxième demi-finale. Le quotidien arabophone confirme qu'un tel match pourrait être une première dans le football marocain.

Les deux clubs se sont déjà affrontés auparavant lors de quarts et demi-finales de la coupe du trône, mais jamais en finale. La rencontre la plus célèbre est, selon le quotidien, celle de la demi-finale 2001, qui a connu le décès de feu Youssef Belkhouja. Le match s’est soldé par une victoire du Wydad. Une autre demi-finale a opposé les deux clubs et c’était en 2003. Le Wydad avait fini par se qualifier grâce aux tirs au but. La dernière fois que les deux équipes se sont affrontées en demi-finale remonte à la saison 2011-2012. Le Raja avait battu le frère ennemi par le score 3-1.

Le quotidien précise aussi qu’ailleurs en Afrique du nord, il arrive très souvent de voir ce type de derbys en finale de la coupe. En Égypte, Al Ahly a rencontré des dizaines de fois le Zamalek en finale. Même chose en Tunisie où l’Espérance de Tunis a déjà affronté le Club africain en finale de la coupe. Sans oublier la coupe d’Algérie qui a aussi connu une affiche en finale opposant l’USMA au Mouloudia d’Alger.