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L’audition du journaliste Damiss, commentée par les quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce mercredi matin, commentent largement le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, marqué la veille par la première comparution du journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss
Le journal privé Le Pays affiche à sa une : «Procès du putsch manqué : Le journaliste Ouédraogo Damiss fait sa première comparution», précisant que c’est hier lundi, que l’homme de média inculpé dans le cadre du dossier, a été entendu pour la première fois.

«Damiss parle», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informant que dans la salle d’audience, hormis les reporters commis d’office pour l’évènement, des journalistes sont venus être témoins de l’audition de l’actuel directeur de publication du journal «Le Dossier».

Le confrère rappelle que Adama Ouédraogo, dit Damiss, aujourd’hui directeur de publication du mensuel «Le Dossier», était le chef du desk politique de L’Obs (diminutif de L’Observateur Paalga, Ndlr) au moment des faits.

Il fait remarquer que le journaliste qui a comparu mardi 9 octobre à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, est «poursuivi pour faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, coups, blessures et meurtres volontaires».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, renseigne que le journaliste inculpé «a plaidé non coupable tout en indiquant qu’il n’a jamais rédigé ni lu le communiqué du CND (Conseil national de la démocratie)».

Le journal reprend en manchette, les propos de Damiss qui a déclaré hier à la barre : «Si le fait d’avoir cherché l’info au camp Naaba Koom est un délit, alors fusillez-moi».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya cite l’inculpé qui s’adressant au parquet, a dit ceci : «Si vous devez trancher, on est mort».