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Politique et économie s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les banques participatives, l'action du gouvernement et les mesures d’accompagnement pour la réalisation d’une production record en céréales.
+Aujourd’hui le Maroc+ estime que, malgré le retard accusé par le Maroc par rapport à beaucoup d’autres pays dans le domaine de la finance islamique, la configuration choisie pour le lancement des activités des banques participatives est globalement satisfaisante, estimant que les établissements opérant aujourd’hui sur ce marché « sont tous encore dans une logique d’apprentissage collectif ».

La pire situation qui puisse miner un secteur est celle de la concurrence « folle » aux volumes et aux clients, qui finit par détruire de la valeur au détriment de tout le monde, met-il en garde, soulignant que les banques participatives, en dépit de la concurrence, ont aujourd’hui intérêt à se présenter en bloc uni pour faire grandir et mûrir le marché pour l’intérêt général.

+L’Economiste+ indique que « les milliards pleuvent dans les discours officiels ». « Ici pour les routes, là c’est pour le social ou l’école…dont on ne voit toujours pas les résultats sur le terrain », déplore la publication.

Le gouvernement recommence à « aligner les milliards » dans les discours, croyant peut-être rétablir la confiance économique. Or il « sème des promesses que nul ne peut tenir », estime-t-il, soulignant l’importance capitale de « changer les modes de penser » et d’« aller vers des dépenses efficaces pour les gens ».

+Bayane Al Yaoum+ relève que la croissance économique nationale a ralenti au deuxième trimestre 2018, se situant à 2,4% au lieu de 4,5% durant la même période un an auparavant.

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages dans le contexte d’une légère hausse du niveau général des prix et d’une stabilité du besoin de financement de l’économie nationale. Le secteur primaire a affiché un net ralentissement de son rythme de croissance, passant de 15,6% au deuxième trimestre de l’année 2017 à 1,7% durant la même période de l’année 2018, explique le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale du 2ème trimestre 2018.

+Aujourd’hui e Maroc+ précise que le ministère de l’Agriculture a mis en place des mesures d’accompagnement en vue de la réalisation, cette année, d’une production record en céréales. La collecte nationale prendra fin à la mi-octobre et les droits d’importation seront maintenus à leur plus haut niveau jusqu’à fin octobre.

Le journal précise que les cours des céréales, sur les marchés internationaux, s'inscrivent dans une tendance haussière depuis mai 2018, principalement à cause de la baisse de la production mondiale chez les principaux exportateurs. Dans le but de garantir l’approvisionnement régulier du pays et en tenant compte de la baisse de la cadence de collecte de la production nationale en fin de période de collecte primable, le gouvernement suspendra l’application des droits de douane maximaux sur les importations de blé tendre à partir du 1er novembre 2018. Selon le quotidien, cette mesure vise à permettre aux opérateurs de mieux programmer leurs importations de blé tendre et de garantir un niveau de stock correct.