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La Cour Constitutionnelle et à le ministre de la Justice en vedette dans la presse béninoise

Bénin - Societe
Les journaux béninois de ce mercredi parlent des décisions de la Cour constitutionnelle rendues la veille et des éclairages du ministre de la Justice à propos de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
« Contrôle de Constitutionnalité des lois - D'importantes décisions rendues par la Cour constitutionnelle - Le Code électoral validé mais... », barre à sa Une La Nation. Ce quotidien précise que les articles 227 et 244 rejetés concernent l’obligation faite à certains hauts fonctionnaires en l’occurrence les préfets, les secrétaires généraux de préfecture et de mairie de démissionner au moins 12 mois à l’avance au cas où ils voudraient se présenter à la présidentielle et aux législatives.

La Cour constitutionnelle a également rejeté l’article 308 qui exclut certains corps des fonctions présidentielle et législative. Toutefois les sept sages ont validé le quitus fiscal, le cautionnement et le taux de 10% de représentativité.

Le Meilleur abonde dans le même sens en affirmant que « le nouveau Code électoral est conforme à la Constitution mais hormis 4 articles ». « Les articles 227, 244, 249 et 308 déclarés contraire à la Constitution », écrit FRATERNITE qui publie l'intégralité de la décision de la Cour constitutionnelle. Toutes choses qui font dire au journal Le Matinal que c’est un « Oui mais.... de la Cour ».

L’autre sujet qui occupe la Une des journaux, c’est la sortie médiatique du ministre béninois de la Justice. L'Evènement Précis rapporte « les clarifications et mises au point du ministre de la Justice ». Ce quotidien informe que le ministre Sévérin Quenum a brisé le silence pour clarifier la mission de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dont la création continue de faire couler beaucoup d’encre. A en croire L'Evènement Précis, la CRIET « est une juridiction spéciale et non d’exception ».

Pour sa part, Fraternité s'intéresse aux « dossiers pendant devant la Criet ». Selon le ministre de la Justice dont les propos sont relayés dans ce journal, « il faut cesser de croire que la CRIET est dirigée contre une catégorie de citoyens ».

Sur l’affaire des 18 kg de cocaïne dans laquelle est trempé l'homme d'affaires Sébastien Ajavon et les rumeurs relatives à la poursuite d’anciens ministres, Sévérin Quenum a soutenu que « la Criet est compétente pour connaître des affaires de corruption, de terrorisme, d'enrichissement illicite et de drogue ».