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Politique, social et migration au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
La politique du gouvernement en faveur des jeunes, les inégalités sociales, le dialogue social et la décision de Madrid de renvoyer vers le Royaume tous les ressortissants marocains arrivés clandestinement et installés en situation irrégulière dans la péninsule ibérique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Al Alam+ affirme que, par les politiques de développement qu'elle offre au citoyen dans le service public, le gouvernement devrait préserver le lien existentiel et social avec la nation et redresser au plus vite la situation, dont la dégradation, causée par le manque d’emplois, une formation inadéquate et des inégalités sociales qui ne cessent de s’amplifier de plus en plus, exacerbe le désintérêt des jeunes à l’égard de la Nation.

Le journal souligne l’importance majeure d’adopter une politique intégrée en faveur des jeunes, afin que ces derniers ne soient pas embarqués dans la sphère de l’immigration clandestine, la contrebande, le trafic de stupéfiants et la traite des êtres humains.

Mais quoi qu’il en soit, la Nation doit rester au-dessus de toute considération et ne doit en aucun cas être engagée dans des conflits d’intérêts et de positions, relève-t-il, soulignant l’impératif de contrecarrer toute tentative visant à porter atteinte à la Nation, au sentiment national et aux constantes fédératrices de la Nation marocaine.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les inégalités sociales. Il n'y a pas de doute que la performance d’un modèle est fonction inversée du niveau des inégalités sociales qui en découle, relève la publication, faisant savoir qu’une économie même dynamique et forte ne peut pas être pérenne si elle n’a pas d’effet induit généralisé à toutes les strates.

Selon lui, il serait « dangereux » de laisser croire certains « démagogues surfer sur l’ignorance populaire », car « une société, une communauté est par essence inégalitaire » et que « sans ces inégalités, on n’aurait pas de compétition ni de performances ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ déplore que le dialogue social soit arrivé à nouveau au point mort et risque de continuer à faire du surplace. Même les efforts de certains partis n’y ont rien changé. Au contraire. C’est ainsi, par exemple, que la dernière initiative du PAM, appelant à la création d’un «Conseil national du dialogue social», a été accueillie par un lever de boucliers de la part des syndicats, rapporte le quotidien.

Les centrales syndicales, qui ont rejeté catégoriquement la proposition du PAM, considèrent cette initiative comme une «ingérence dans les affaires syndicales». C’est du moins ainsi que le dirigeant de la CDT, Abdelkader Zaïr, qualifie cette initiative. Bien plus, le numéro 2 de la CDT estime que cette proposition « n’est pas innocente et revêt un aspect politique qui sert les intérêts du parti ». Les syndicats, affirme ce dirigeant, « sont tout à fait capables de porter et défendre les revendications des travailleurs et de négocier avec le gouvernement ». C’est le rôle des syndicats, a-t-il asséné, précisant que seuls ces derniers peuvent assurer cette mission.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que Madrid décidé de renvoyer vers le Royaume tous les ressortissants marocains arrivés clandestinement et installés en situation irrégulière dans la péninsule ibérique.

Selon le quotidien, cette décision concerne environ 211.000 ressortissants marocains, dont 6.433 personnes arrivées clandestinement sur le territoire espagnol depuis janvier dernier. L’initiative espagnole touchera également les activistes du Rif ayant rejoint la péninsule ibérique depuis le déclenchement du Hirak dans le Nord du pays.

La ministre espagnole, qui a fait le déplacement au Maroc où elle s’est entretenue avec des responsables marocains, a salué les efforts consentis par le Maroc et son engagement responsable dans la lutte contre l’immigration clandestine. Rappelant les conventions qui lient les deux royaumes dans ce domaine, la ministre espagnole a fait savoir que le gouvernement de Madrid n’accorderait pas l’asile aux immigrés marocains, puisque le Maroc n’est pas sur la liste des pays ciblés par l’asile, en tant que pays stable. Et de préciser que toutes les demandes déposées pour obtenir l’asile seront rejetées.

D’autres sources espagnoles ont déclaré au quotidien que les Marocains bénéficiaient d’un délai d’un mois pour l’examen de leur dossier, avant d’être extradés vers leur pays. Le nombre de demandes de Marocains pour l’asile arrive en tête de peloton, en Afrique, avec 356 demandes.