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Revue de presse du vendredi 05 octobre 2018

Togo -
Ce vendredi 05 octobre 2018, trois (03) journaux sont parvenus à notre Rédaction (icilome.com). En dehors de la question de la libération des détenus politiques traitée par les différentes parutions, les confrères n’ont pas passé sous silence le sujet lié à la facilitation dans la crise togolaise, aux Droits de l’Homme.
« Libération des « otages » politiques : « Togo Debout » et les populations dans les rues ce vendredi », titre à sa Une le quotidien Liberté.

« Le régime RPT-UNIR met tout en œuvre pour démobiliser les populations. A 24 heures de la manifestation annoncée par le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) pour exiger la libération des détenus politiques, des arrestations ont été opérée à Agoè, la nouvelle préfecture », écrit le journal.

D’après le confrère, « il leur est reproché d’avoir distribué des tracts », ce que le journal qualifie de « curieux » : « Chose curieuse puisque la manifestation à laquelle ils appelaient à participer n’a pas été interdite », précise le quotidien.

Et le journal de préciser : « Ces personnes interpellées ont été effectivement relâchées hier à la nuit tombée ». De quoi galvaniser davantage le Front Citoyen Togo Debout. « En dépit de ces actes dont la finalité est de démobiliser les populations, le Front Citoyen Togo Debout ne cède pas », renseigne le confrère.

Pour sa part l’hebdomadaire Le Canard Indépendant écrit : « Action pour la libération des détenus politiques : Togo debout dans les rues aujourd'hui ».

« Selon les organisateurs de défense des Droits de l’Homme, ils sont au total une cinquantaine de personnes arrêtées dans le cadre des manifestations politiques au Togo qui croupissent dans les geôles togolaises », affiche le journal dans ses colonnes.

Pour Togo Debout, écrit le confrère, « la durée et les conditions de leur détention sont manifestement disproportionnées par rapport aux faits qu’ils sont présumés avoir commis, dans la mesure où des informations précises qui nous sont parvenues font état de la criminalisation des faits pour lesquels certains d’entre eux sont poursuivis ».

Quant au bihebdomadaire L’Alternative, il écrit : « Libération des détenus politiques : Togo Debout dans les rues ce matin ».

« Dans la conscience collective des Togolais, le 05 octobre représente un tournant historique : soulèvement populaire », se rappelle le bihebdomadaire.

Toujours dans le sens de la libération des personnes arrêtées dans le cadre des manifestations politiques, le quotidien Liberté et le bihebdomadaire L’Alternative publient dans une tribune, « Rendez-moi mon mari », un cri de détresse d'Anne Eza, épouse de Joseph Eza qui est détenu également il y a un an.

De la question de la médiation dans la crise que traverse le Togo, L’Alternative écrit : « Facilitation dans la crise togolaise : Akufo-Addo, le cauchemar de Faure ».

« La situation n’échappe pas aux observateurs avertis de la scène politique togolaise. La réaction épidermique du régime de Lomé vis-à-vis du voisin de l’Ouest laisse entrevoir une certaine panique qui s’empare du clan au pouvoir, notamment à chaque fois que le Ghana entrevoit une action à l’endroit du Togo », écrit le journal.

Et de continuer « Il n’y a pas de doute. Nana Akufo-Addo fait peur à Faure Gnassingbé, même si le régime tente de le nier ».

Parlant de Droits de l’Homme, Le Canard Indépendant écrit : « Violation de l’intimité : Des femmes protestent ».

« Elles l’ont exprimé à travers une manifestation silencieuse devant le ministère de l’action sociale et de la promotion de la femme », précise le journal dans ses colonnes.

Selon le confrère, la colère de ces femmes s’explique « par des images et vidéos qui démontrent les violences faites aux femmes et les violations de l’intimité de la femme qui circulent sur les réseaux sociaux ».

Et au journal de conclure : « Sur les réseaux sociaux, elles utilisent les hashtags #nonc’estnon et le #leviolestuncrime pour porter haut leurs voix ».

Edem (Stagiaire)