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Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la participation politique des jeunes, la question des délais de paiement et le rapport du CESE sur la situation sociale au Maroc.
+Aujourd'hui le Maroc+ aborde la participation politique des jeunes. Pour le journal, si ces dernières années, la classe politique n’a pas pu attirer les jeunes ni les convaincre de s’engager, c’est parce que, en grande partie, le référentiel avec lequel l’on s’adressait à cette catégorie était « tout simplement faux et obsolète ».

Il est évident que les jeunes ne sont pas totalement dénués de sensibilité à la chose publique. D’ailleurs leur engouement et engagement dans certains types d’activités sociales montre clairement qu’ils ont une grille de lecture, mais différente de leurs ainés, constate-t-il, reprochant aux partis politiques de ne pas impliquer « véritablement » et « effectivement » les jeunes dans les grandes décisions stratégiques concernant les prises de position et l’avenir du parti, ni écouter leurs propositions et leurs visions, ni intégrer leurs idées nouvelles dans leurs programmes et leurs plans d’action.

L’Economiste revient sur la problématique des délais de paiement. La publication relève qu’en attendant une véritable montée en puissance de la supply chain finance, tant par l’offre que les tarifs des produits proposés, l’Etat, régulièrement accusé d’étouffer la trésorerie de ses fournisseurs, promet de jouer le jeu. Sursaut salutaire, même si, sur ce grand sujet, il faut se garder de donner immédiatement un blanc-seing, écrit-il.

Les résultats se font jusque-là à hue et dia, les donneurs d’ordres publics n’arrivant pas toujours à démontrer une régularité dans leur capacité à se discipliner sur les délais vis-à-vis de leurs créanciers, fait-il observer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’intéresse au rapport le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la situation sociale au Maroc. Pour le CESE, cette situation n’est pas une nouveauté au Maroc. C’est que les citoyens marocains sont devenus de plus en plus conscients de leurs droits et exigeants quant à l’amélioration de leurs conditions de vie face aux énormes écarts sociaux.

Or, pour résorber ces écarts, il faut créer de la richesse. Ce que le CESE juge impossible en l’état actuel, tant que certains secteurs de l’économie connaissent une bonne dynamique, alors que d’autres sont à très faible valeur ajoutée, sans parler de la prédominance de l’informel dans le tissu économique marocain.

Dans son analyse de la situation économique, sociale et environnementale du pays, le CESE qualifie d’«amélioration conjoncturelle», et «non durable, le taux de croissant de 4,1% réalisé en 2017 (contre 1,1 en 2016). Pire, estime-t-il, malgré la dynamique de l’économie marocaine, c’est cette croissance en dents de scie, qui est la cause de l’atonie enregistrée durant les «sept dernières années». Le CESE préconise ainsi de revoir le modèle de développement économique adopté jusqu’ici.