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Politique, économie et religieux au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
La réforme de l’Union africaine, la question religieuse, les répercussions de l'augmentation des prix des carburants et les investissements dans le secteur des infrastructures routières sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Libération+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui a affirmé que le Maroc, intimement convaincu que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine a les capacités requises pour contribuer effectivement au règlement des multiples défis sécuritaires de plus en plus complexes auxquels fait face l'Afrique aujourd’hui, appelle à une réforme effective de ce conseil pour atteindre la paix en Afrique.

« Pour transformer en acte ce potentiel et favoriser l’émergence d’un conseil fort et efficace lui permettant de concevoir une architecture organisationnelle dotée de plus de souplesse et de flexibilité, et de promouvoir une nouvelle gouvernance des questions de paix et de sécurité, il est impératif de procéder à une réforme effective du CPS, pilier principal de l’architecture africaine de paix et de sécurité qui détient des éléments importants de réponse aux facteurs d’instabilité dans le continent africain», a relevé Nasser Bourita, qui s'exprimait lundi à New York lors d'un débat ministériel du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine, sous le thème «L’état de la paix et de la sécurité sur le continent et les mesures prises pour promouvoir des solutions africaines aux problèmes africains».

Le ministère des Habous et des affaires islamiques compte procéder d’ici la fin du mois d’octobre à un recensement général de tous les imams et autres préposés à l’encadrement religieux qui ont des comptes sur les réseaux sociaux, relève +Aujourd’hui le Maroc+.

La tâche de les recenser ne sera pas facile puisqu’ils ne sont pas moins de 60.000. A cela, il faudra ajouter la difficulté d’établir la liste de ceux qui ont des comptes du moment que le recensement ne peut être que déclaratif, constate le journal.

Mais le plus important est de savoir quel est le meilleur usage que pourrait faire le ministère et l’Etat de manière générale d’une telle base de données. Car un imam connecté, cela peut servir, fait-il observer.

Revenant sur les répercussions de la volatilité des prix des carburants sur les marchés mondiaux, +Al Alam+ fustige l’attitude « passive » du gouvernement face à l’augmentation des prix de ces produits, l’accusant d’assister à cette montée en spectateur.

Les différents indicateurs dénotant une tendance haussière des prix du pétrole sur les marchés internationaux, le gouvernement doit saisir l’occasion de l’élaboration du projet de loi de finances 2019 pour prendre des mesures préventives afin de faire face à cette hausse quasi certaine des prix et esquiver un nouveau coup au pouvoir d’achat en l’absence de mécanismes de soutien en faveur des catégories modestes, suggère l’éditorialiste.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que l’Etat poursuit son investissement dans le secteur des infrastructures routières, comme l’a indiqué Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Congrès national de la route.

En effet, l’investissement annuel est passé de 5 milliards de dirhams entre 2008 et 2011 à 6,5 milliards de dirhams sur la période 2012-2017, pour atteindre désormais les 7 milliards de dirhams par an, rapporte la publication Il devrait ainsi s’élever à 28 milliards de dirhams à l’horizon 2021, ajoute le quotidien.

Lors du Congrès, le ministre a également enchaîné les entretiens avec ses homologues du Ghana, du Niger et de la Guinée équatoriale, révèle le journal qui précise que les échanges ont été axés sur les moyens de booster la coopération dans le secteur. Car le secteur routier au Maroc, c’est tout de même un PIB de 6%, une population active urbaine employée à hauteur de 10%, 57.300 km dont 43.300 km de routes revêtues, 1.200 km de voies express et 1.800 km d’autoroutes en service.