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La presse sénégalaise raconte les obsèques de Bruno Diatta

Sénégal - Societe
Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent, pour l’essentiel, des funérailles de Bruno Diatta, ministre, Chef du Protocole de la Présidence de la République du Sénégal organisées hier jeudi à Dakar.
« Dernier voyage de Bruno Diatta », souligne WalfQuotidien, ajoutant que l’ancien ministre, Chef du Protocole de la Présidence de la République « repose désormais (au cimetière chrétien) de Bel Air ».

« Derniers hommages de la République – A Dieu Bruno ! », barre à sa Une Le Quotidien. A l’occasion de l’hommage national, rapporte ledit journal, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar a déclaré : « nous lui sommes pleinement reconnaissants ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Chef du Protocole de la Présidence repose aux côtés du Président (Léopold Sédar) Senghor ». En sus, ledit journal indique que le témoignage du Président Macky Sall était « émouvant » et le message des enfants du défunt « poignant ».

Pour EnQuête, c’est un « adieu aux larmes », car Bruno Diatta mort à l’âge de 69 ans, « a marqué de son empreinte impersonnelle pendant quatre décennies » la Présidence de la République du Sénégal.

Le Soleil a repris intégralement l’oraison funèbre du Président de la République. Macky Sall a salué la mémoire de son collaborateur avant de soutenir que « notre perte est immense et notre douleur infinie ». Dans les colonnes du quotidien national, le Chef de l’Etat a aussi rappelé que « quand le destin nous arrache un homme d’exception, le seul devoir qui vaille, c’est de lui rendre l’hommage qu’il mérite ».

L’actuel locataire du palais présidentiel, dont les propos sont rapportés par Sud Quotidien, estime que « Bruno n’était pas un homme du verbe mais d’action ». Poursuivant, il affirme : « j’ai perdu en toi un sherpa clairvoyant. L’Etat et la République ont perdu un gardien du temple. La nation a perdu une icône emblématique ».

Tout compte fait, selon Libération, c’est tout simplement « l’ascension de Bruno ». L’AS renseigne que le disparu sera « immortalisé » parce que le Président de la République a pris la décision de rebaptiser « la salle du Conseil des ministres et l’amphithéâtre de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration où le défunt a été formé » à son nom. « Adieu Bruno, ad vitam aeternam », conclut Rewmi quotidien.