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Revue de presse du 28 septembre 2018

Togo -
La plupart des titres de ce matin reviennent sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui poursuit unilatéralement le processus électoral.
L’Alternative aborde le sujet par son titre : « Recensement électoral : Des senteurs de mascarade… ».

Le bihebdomadaire écrit qu’« il est très difficile de faire entendre raison à un régime dictatorial dont le seul projet de société reste la conservation à tout prix du pouvoir… Le régime RPT/UNIR reste et demeure dans sa logique : la fraude électorale pour conserver le pouvoir, quel qu’en sera le prix ».

L’auteur de l’article précise par ailleurs que « Si tant est que le régime, comme il le clame sur tous les toits, veut organiser des élections transparentes, il doit permettre à la nouvelle CENI de se mettre en place, afin que le processus soit repris, en commençant par le report des opérations du recensement ».

Et d’ajouter que tel que le processus est conduit actuellement à la CENI, « ce recensement électoral (qui démarre le 1er octobre prochain, NDLR) commence déjà par avoir des senteurs d’une mascarade ».


« Adopter le projet de la loi de révision constitutionnelle au parlement : Plus qu’un souhait, un impératif », titre Le Canard Indépendant.

Cette parution souligne que « La feuille de route de la CEDEAO avait déjà indiqué la voie à suivre pour la réalisation des réformes fin juillet dernier. Mais les dernières annonces de la CENI est en rupture avec les recommandations de l’institution sous régionale ».

Sur le même sujet, Liberté analyse la sortie du Groupe des 5 et trouve qu’elle arrive au « mauvais » moment et « manque de fermeté ».

En effet, lit-on dans ce quotidien, le communiqué du groupe des 5 ambassades occidentales « ne relève pas moins la traditionnelle hypocrisie des représentants du monde « civilisé » face à la crise dans notre pays ».

Ce quotidien privé estime qu’« au niveau actuel du processus, la norme aurait voulu que les ambassadeurs tiennent un langage de vérité au pouvoir en place qui, manifestement, n’a aucune envie de faire les choses dans les règles de l’art et faciliter une sortie de crise. Au contraire, il pose des actes pour envenimer la situation ».

Et l’auteur du papier de conclure : « En tout cas, ils semblent s’éloigner de jour en jour de la mission civilisatrice en matière de démocratie, de bonne gouvernance et autres qu’on était en droit d’espérer d’eux… ».

A.H.