Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:21:50 AM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Enseignement, social et immigration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus consacrent de larges commentaires à la réforme du système éducatif, au contrôle des réseaux sociaux, à la politique sociale du gouvernement, à la lutte contre l’immigration clandestine et à l’embellie de l’économie sociale.
Abordant la réforme du système éducatif, +Maroc Hebdo+ constate que depuis 1960, il y a eu 14 projets de réforme, soit un projet tous les 4 ans.

« Qui incriminer, la réticence d'un secteur réputé irréformable ou un manque de volonté politique? Les deux sont à prendre en compte », explique l'hebdomadaire.

C'est à ce chantier que le ministre en charge de ce département devra s'atteler durant son mandat. Il rentrera de plain-pied dans l'histoire du système éducatif national, là où la longue lignée de ses prédécesseurs a échoué, souligne-t-il.

Pour +L'Observateur du Maroc et d'Afrique+, la reconstruction de l’école est « l'affaire de tous », étant donné que « sans une école performante citoyenne, non seulement il n’y aura pas de développement, mais la cohésion sociale sera mise en danger ».

L’école devrait être un « lieu inclusif », y compris pour les personnes à besoins spécifiques, un espace égalitaire, clé de l'ascenseur, un espace de transmission du savoir, mais aussi des valeurs humanistes, estime-t-il.

+Finances News hebdo+ affirme que le Roi veille personnellement à ce que la réforme du système éducatif soit déployée dans les temps, de façon efficace et cohérente.

L'éducation nationale ne doit plus être le maillon faible du processus de modernisation et développement de l'économie engagé par le Maroc, mais doit être le pilier sur lequel le Royaume doit s'appuyer pour construire son avenir, à travers notamment un capital humain susceptible d'accompagner valablement ce processus de développement, relève-t-il.

+Le Reporter+ estime qu’au-delà de l'exécution du programme annoncé et engagements pris, il n'est plus personne qui ne soit particulièrement sensible à la question de l'équité du système éducatif.

Un Maroc à deux vitesses, celui d'une école publique de basse qualité et celui d’écoles privées où les parents, pas forcément riches, se voient obligés de « raquer » pour la scolarisation de leurs enfants, estime la publication.

Ce n'est plus acceptable aux yeux de l'opinion publique, qui réclame que l'école publique soit impérativement mise à niveau, parce qu'il y va de la responsabilité de l'Etat dans l'éducation des citoyens, relève-t-il.

Pour +Challenge+, l’essentiel est de passer des discours au concret et au changement des réalités qui font « sombrer notre système éducatif dans les gouffres de la médiocrité ».

Le ministre a présenté un programme d'action chiffré avec des engagements en matière d'appui à la scolarisation, des liens à créer pour lier l'éducation à l'employabilité des jeunes. Au-delà des composantes de ce programme, il y a lieu de souligner l'importance du suivi et de l’évaluation régulière et même quotidienne des actions avec une traçabilité qui renforcerait la reddition des comptes, souligne le journal.

Revenant sur la politique sociale du gouvernement, +La Vie éco+ affirme que d’aucuns s’accordent à dire qu’il y a un déficit social au Maroc, précisant que « cet amer constat a été exprimé de différents manières et à travers une multitude de canaux ».

Ces disparités sociales et territoriales sont devenues « omniprésentes », de plus en plus exacerbées et, conséquence logique, de moins en moins tolérées, constate-t-il.

Le social marquera cette année et la prochaine également. Les politiques n’ont plus d’autres choix que de suivre, et de presser le pas, relève-t-il.

Intéressé par le contrôle des réseaux sociaux, +le Temps+ estime qu’« on est atterré par l’état de délabrement moral où en sont arrivés aujourd’hui les réseaux sociaux au Maroc. Et on déplore, d’autant, la lenteur avec laquelle les pouvoirs publics traitent le problème ».

Certes, on ne peut rien contre la puissance libertaire de l’internet, mais on peut surveiller ce qui s’y passe, contrôler ce qui s’y publie, textes, images et vidéos, suggère l’hebdomadaire.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc vient de célébrer la Journée nationale des coopératives. Ce secteur a connu un développement considérable au cours des dernières années.

Selon les dernières statistiques collectées, citées par le quotidien, le nombre des coopératives au Maroc a atteint plus de 20.000 entités, dont 2.600 sont des coopératives féminines employant plus 146.368 femmes.

+L’Opinion+ cité une déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui a fait savoir que les Marocains représentaient 13% des personnes impliquées dans les tentatives d'immigration clandestine déjouées à fin août 2018, contre 20% un an auparavant.

Lors d'un point de presse tenue à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, El Khalfi a précisé que le nombre de Marocains impliqués dans les tentatives avortées d'immigration clandestine est passé de 8.200 personnes à fin août 2017 à 7.100 à fin août 2018. Il a, en outre, fait état de 39.000 tentatives d'immigration clandestine déjouées à fin août 2017, contre 54.000 tentatives à fin août dernier.