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Revue de presse du lundi 17 septembre 2018

Togo -
Trois parutions sont parvenues ce lundi matin à la Rédaction d’iciLome.
Le quotidien Liberté, dans sa livraison N°2756, titre dans ses colonnes : « Résolution de la crise/De l’espoir au pessimisme. L’(in)efficacité de la CEDEAO fait débat ».

« Toutes les cartes ne sont pas encore abattues. On est dans l’attente de la venue des Facilitateurs cette semaine pour régler le problème de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les autres contentieux qui entravent la sortie de la crise. Mais dans les rangs des forces vives engagées dans le combat pour l’alternance politique à la tête du Togo, on fait, ou plutôt, on avoue de plus en plus le constat d’un échec de la CEDEAO à régler la crise. Au sein de l’opinion en général, on n’est pas moins pessimiste. En tout cas, l’efficacité de l’ordonnance prescrite par ‘’Docteur CEDEAO’’ fait de plus en plus débat », écrit le journal.

Et de poursuivre : « Les acteurs politiques et de la société civile engagés dans la lutte politique et le peuple togolais désireux de l’alternance politique n’ont pas du tout intérêt que la CEDEAO échoue. Mais c’est le triste constat qui fait de plus en plus l’unanimité. L’espoir suscité par son intervention dans le dossier togolais est en train de virer au désespoir ». « La CEDEAO et les Facilitateurs vont-ils court-circuiter la C14 en trouvant des solutions aux question en suspens et démentant les appréhensions des pessimistes ? Les jours à venir le diront », note le quotidien.

Le journal Le Correcteur toujours en politique affiche à sa une : « Complicité, légèreté et plaisanterie dans la gestion de la crise post-sommet. CENI, une diversion sur fond de calcul des frais de mission des émissaires de la CEDEAO ».

Selon le bihebdo privé, au sortir du sommet du 31 juillet de la CEDEAO, plusieurs points relatifs aux réformes constitutionnelles, la libération des prisonniers politiques ont été contenus dans la feuille de route de la CEDEAO. « Curieusement la même CEDEAO, du moins, ses émissaires post-sommet ne font que diversion pour résumer tout autour des élections législatives du 20 décembre et singulièrement la composition de la CENI », fait observer le journal.

« Si la délégation de la CEDEAO qui était déjà à Lomé le 08 août en promettant de revenir avec le chronogramme de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO, était sincère et sérieuse, la question de cette CENI bancale devait avoir sa réponse lors de la rencontre de la semaine dernière. Mais voilà que Brou et compagnie confortablement à l’Hôtel 2 Février à Lomé pour une réunion sans ordre du jour pour enfin déclarer n’avoir pas mandat pour trancher la question de la CENI. Qui trompe qui ? (…) De loin, certains estiment que c’est une manière pour les émissaires de faire de bonnes affaires en termes de frais de mission. Plus la situation perdure, ils ne pourront que se frotter les mains. Et si cette diversion autour de la CENI se résumait à ces pécules, il importe que des mesures appropriées soient prises pour arrêter la pagaille », conseille l’auteur de l’article.

Alors que les confrères Liberté et Le Correcteur relèvent l'inefficacité de la CEDEAO face à la crise togolaise, le confrère Courrier de la République relativise. « La date du 20 décembre pour la tenue des législatives : Un appât pour le pouvoir de Lomé », écrit l'hebdomadaire dans ses colonnes.

Pour le journal du confrère Halirou Tchakala, il faut être d’une « agnosie » bien grave pour ne pas comprendre qu’il est quasi impossible de tenir les élections le 20 décembre. (…). Les tâches qui restent à accomplir par la CENI et la classe politique ne pourront pas tenir en quatre mois ». S’il faut donc s'en tenir à ces tâches, notamment l’audit du fichier électoral, recensement biométrique, etc. « Il est évident que la date du 20 décembre n’est que de l’illusion, (…) un appât tendu à la majorité présidentielle en vue de la presser à appliquer la feuille de route qui aboutira aux élections à n’importe quelle date », analyse l'auteur de l'article.