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Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
L'action du gouvernement, l'utilisation de l’arabe dialectal marocain dans l’enseignement primaire, la propagation des Fake-news et la nature des cancers les plus répandus au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce samedi.
Abordant l’action du gouvernement, le +Temps+ indique qu’en regardant de près l’exécutif, on se rend compte que « les grandes vacances ne sont pas encore terminées, du moins pour une partie du cabinet El Othmani qui brille par son inertie alors que le gouvernement est censé être sous pression ».

Le gouvernement est attendu depuis le début de l’année déjà sur des fronts qui ont la particularité d’être à la fois sensibles et pressants pour ne pas dire stressants, relève-t-il.

Alors que le pays est à la veille de la session d’ouverture de la prochaine session législative, ni les partis, ni le gouvernement ni même la société civile ne semblent tout à fait en phase avec les enjeux et les défis du moment, estime l'hebdomadaire.

Revenant sur le débat qu’a suscité l’utilisation de l’arabe dialectal marocain dans l’enseignement primaire, +Maroc Hebdo+ estime qu’ « on le croyait dépassé, évacué, définitivement caduc. Voilà qu'il revient au galop comme un faux naturel qui n'a rien à faire à l'école ».

A dire vrai, s'il y a complot entre la langue arabe, c'est bel et bien celui d'une « institutionnalisation scolaire de la darija », que ses promoteurs n'utilisent même pas chez eux, dans leur parler quotidien, relève la publication.

Les praticiens du terrain éducatif, tout comme les experts, estiment que la réforme de la langue d'apprentissage est un passage obligé pour améliorer, voire révolutionner la forme et le contenu de l'offre scolaire publique, souligne-t-il.

« Quelle ouverture offre la Darija? Aucune. L'Arabe classique permet de communiquer avec la sphère régionale sans plus », estime +l'Observateur du Maroc et d'Afrique+.

« Nous devons faire de la maîtrise des langues étrangères, dès le bas âge, un enjeu fondamental », suggère-t-il, faisant savoir que la régionalisation doit permettre à chaque Académie de se projeter dans l'avenir et de choisir les langues qu'elle veut promouvoir, en fonction du projet de développement régional, des investissements attendus, du pays d'origine de ceux-ci et des marchés à conquérir pour les productions locales.

« Nous continuons à subir la pression des réseaux sociaux en tant que principal véhicule des altercations au sujet de la darija et de la langue arabe classique », commente pour sa part +Challenge+.

Quatre ou cinq mots introduits dans un manuel scolaire ont suscité des manifestations de colère face au « danger qui guette une langue » de moins en moins maîtrisée par nos apprenants, et même par certains professeurs, constate l’hebdomadaire.

S’il est vrai que l’écrit en langue arabe permet d’arriver à une compréhension commune de l’objet d’un ou plusieurs savoirs, il est impérieux d’alléger cette belle langue de beaucoup de formules désuets, propose-t-il.

Abordant la propagation des Fake-news, la +Vie Eco+ affirme que le sensationnalisme s'est emparé du fil d'actualité du Marocain avec, en fond de toile, des fake-news qui se propagent à la vitesse de la lumière.

Face à cette maîtrise parfaite de la fake-news et de son modus operandi, on ne peut que se demander s'il n'y a pas des professionnels qui tirent les ficelles, relève le journal, accusant des groupes « qui ont une parfaite connaissance de l'outil des réseaux sociaux, de comment créer le buzz et, au besoin, jeter de l'huile pour attiser la flamme ».

Au registre santé, +Libération+ fait savoir que les cancers du sein et du col de l'utérus continuent de faire des ravages parmi les Marocaines. Ce sont, en effet, 10.136 femmes qui sont atteintes par le cancer du sein et 3.388 par celui du col de l’utérus sur les 52.783 cas de cancers enregistrés depuis le début de 2018.

Le cancer des poumons arrive en troisième position avec 6.488 cas suivi de celui du colon (4.118) et de la prostate (3.990). Ces cancers ne représentent pas les cas les plus fréquents, mais plutôt ceux qui causent un nombre important de décès, notamment à cause du retard dans leur diagnostic.