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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle joué par la Cour des comptes, la politique de logement, la rentrée politique, la couverture médicale pour les indépendants et la coopération judiciaire maroco-française.
+Rissalat Al Oumma+ indique que les rapports périodiques de la Cour des comptes continuent à susciter une série de questions pour ce qui est de leur impact, du nombre des missions de contrôle ou encore de la situation de la gestion de certaines institutions publiques.


La publication rappelle que la Cour a effectué 32 missions de contrôle, tandis que les Cours régionales des comptes ont réalisé 128 missions, outre 2.089 arrêts définitifs qui ont été rendus en matière de vérification et des jugements des comptes et 155 jugements en matière de discipline budgétaire et financière.

Le Maroc a connu auparavant plusieurs cas de dépassements et de transgressions, y compris au niveau gouvernemental, relève le journal, assurant dans ce sens qu’il n’est pas fortuit que la Constitution marocaine ait réservé une place importante à la question de la gouvernance.

+L’Economiste+ écrit qu’ « on se doutait depuis quelques années que les choses ne tournaient pas rond dans la politique de logement et/ou d’urbanisme ».

Les familles marocaines ont besoin de logements sociaux, relève le journal, s’interrogeant sur le fait que le meilleur taux de réalisation soit de 7% (Souss) et que les grandes villes soient au-dessous de 1%.

En face, dans ce qui s’est appelé le logement moyen à 250.000 DH, il y en a 355% de trop à Casablanca, 130% de trop à Rabat et dans l’Oriental, poursuit-t-il, signalant que la Cour des comptes a été claire dans son diagnostic : "pas d’études, pas de suivi, des signatures à tour de bras".

+Assabah+ souligne que la rentrée politique qui attend le gouvernement ne sera pas de tout repos. Le chef du gouvernement sera en effet particulièrement attendu au tournant, vu que les scènes politique et sociale espèrent de lui une révision du programme d’action de l’Exécutif, surtout après les nouvelles orientations royales.

Le quotidien affirme ainsi que la rentrée politique, à travers l’ouverture prochaine de la session d’automne au Parlement, risque d’être marquée par des débats houleux, principalement à cause des fortes attentes des citoyens auxquelles le gouvernement doit répondre. Le quotidien précise que l’équipe d’El Othmani doit, aujourd’hui plus que jamais, concrétiser les objectifs qu’elle s’était fixée dans le programme gouvernemental qui lui avait valu l’obtention de la confiance du Parlement au début de son mandat.

La même source ajoute que le gouvernement El Othmani doit également rapidement mettre en œuvre les dernières orientations du Roi incluses dans les derniers discours du Trône et de la Révolution du roi et du peuple. Ces orientations, ajoute le journal, sont considérées par l’opposition, notamment le parti de l’Istiqlal, comme un appel à cesser de perdre du temps dans la concrétisation des réformes urgentes qu’attendent les Marocains. Le parti de la Balance va encore plus loin et explique que les deux derniers discours du roi incluent une feuille de route claire et complète, traitant des problématiques aussi bien sociales qu'économiques, et répondant aux principales problématiques qui intéressent les Marocains, que ce soit l’investissement, la santé, l’éducation, la jeunesse, l’emploi…

Les orientations adressées au gouvernement, écrit-il, ne laissent plus d’excuses à l’Exécutif qui devra se pencher sur ces sujets et mettre en place un plan d’action d'urgence pour concrétiser ces réformes, d’autant qu’il s’agit là de domaines en souffrance.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la 20ème session du conseil d'administration de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM), portant sur l'AMO, s'est tenue le mardi 4 septembre sous la présidence du ministre de la santé, Anas Doukkali. L'ordre du jour a porté sur la proposition de l'ANAM de fixer le taux de cotisation aux catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des personnes non-salariés exerçant une activité libérale.

L'Agence a ainsi proposé un taux de cotisation de 6,37%, aligné sur celui de l'AMO du secteur privé. Lors de cette 20ème session, les membres du conseil ont approuvé à l'unanimité la proposition de l'ANAM. Ils ont aussi recommandé à l'ensemble des parties prenantes d'accélérer les réunions de concertation avec les représentants des catégories socioprofessionnelles concernées, en vue de fixer le revenu forfaitaire, fait savoir le journal.

L'ANAM signale que l'entrée en vigueur de ce régime permettra au Maroc d'atteindre la couverture médicale universelle à l'horizon 2025. C'est pourquoi il est aujourd'hui primordial d'accélérer le processus de sa mise en œuvre, en veillant sur l'équilibre global entre les ressources et les dépenses de ce régime.

Rappelons que la mise en œuvre de l'AMO pour les indépendants démarrera progressivement avec les métiers de professions libérales organisées, ainsi que d'autres catégories comme les chauffeurs de taxi. L'entrée en vigueur de la loi se fera donc de manière progressive, corporation par corporation, à l'issue des négociations entre le gouvernement et les représentants des catégories socioprofessionnelles.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la coopération judiciaire entre le Maroc et la France est de nouveau mise à l’épreuve. Le quotidien revient sur cette convocation par une juge de l’Hexagone de quatre journalistes marocains travaillant pour des médias marocains, une affaire qui touche à la question de la « souveraineté nationale du Maroc ».

La publication, qui rappelle d’abord les faits, indique que quatre journalistes marocains ont été convoqués par une juge française pour comparaître, le 8 octobre, dans le cadre d’une affaire de diffamation enclenchée par l’ancien officier militaire Mustapha Adib. Cette convocation, ajoute le journal, a fait réagir le ministère marocain de la Justice qui aurait protesté, jugeant qu’une convocation directe de citoyens marocains par la justice française va à l’encontre de l’accord de coopération judiciaire conclu par les deux pays. Cet accord stipule qu’une convocation de ce genre doit se faire à travers le cycle diplomatique et via le ministère marocain de la Justice.

La même source ajoute que les quatre journalistes concernés, dont deux directeurs de publication, ont été surpris de recevoir cette citation à comparaître.

Citant un communiqué diffusé par deux des journalistes «convoqués», le journal rappelle que cette affaire est étroitement liée à la souveraineté du Royaume, la justice d’un pays, ses tribunaux et ses procédures judiciaires.

La publication évoque enfin la réaction du syndicat national de la presse qui juge inacceptable que la justice française, quand bien même elle disposerait d'éléments justifiant la convocation de journalistes marocains exerçant au Maroc et dans des médias marocains, outrepasse les procédures réglementaires en vigueur, le syndicat faisant également référence à l’accord de coopération judiciaire entre la France et le Maroc. La même source relève que ce genre d’écart procédural est dangereux pour la liberté de la presse, dans le sens où cela permet à n’importe quelle personne de traîner les journalistes d’un pays devant la justice de n’importe quel autre pays.