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Revue de presse du vendredi 7 septembre 2018

Togo -
Ce vendredi, trois parutions sont parvenues à la Rédaction d’iciLome: L'Alternative, Le Canard Indépendant et la parution du jeudi du quotidien Liberté.
L’alternative titre : Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du cadre de Vie Fitaouwo Sessenou et Ouadja Gbati au cœur d’un vaste réseau de prédateurs fonciers

Le journal revient pour la troisième fois sur les magouilles orchestrées au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du cadre de Vie en ces termes : « la course à la richesse dans ce démembrement du ministère (Direction Générale de l’Urbanisme et de l’Habitat) est rude et parfois mortelle ».

Et le bi-hebdomadaire de révéler : « Des noms de cadres, avec la complicité d’un géomètre controversé du nom de Tchalla Abotsi, apparaissent dans plusieurs scandales fonciers notamment le morcellement direct des réserves administratives. La nouvelle méthode consiste à observer des personnes sans foi ni loi procédé au lotissement des réserves administratives qui datent de plus de 40 ans…Ces personnes avant d’agir ont pris soin de soudoyer les décideurs du ministère ».

Ouadja Gbati, Secrétaire Général du ministère, également indexé dans le dossier, « est devenu un grand propriétaire terrien dans toute la zone allant de Togblékopé jusqu’à Davié et même au-delà ». Ceci grâce à une concession de Dame Yawa Gavon, dont le nom suscite colère à Davié.

« Politique : Reformes et Législatives dans 3 mois : N’acheminerions-nous pas vers une autre crise ? » S’interroge Le Canard Independant . La parution part de l’interview de Gilbert Bawara à Afrepress, qui ne jure que par la date du 20 décembre, comme date butoir pour les élections législatives. Avec une CENI décriée par la classe de l’opposition, le journal voit une autre crise à l’horizon.

« Depuis plus d’un mois que la feuille de route est adoptée, rien n’est entrepris aussi bien du gouvernement que de l’institution sous régionale dans le sens de la mise en œuvre de ces réformes…La plus grande préoccupation du gouvernement, semble être les préparatifs des législatives », rappelle le journal. L’on s’achemine « vers des réformes biaisées si on considère le manque d’enthousiasme maintes fois manifesté par le pouvoir sur la question ».

La mise en œuvre de la feuille de route est encore évoquée dans la parution du jeudi de Liberté. « Sortie pacifique de crise : le grand contraste dans les rôles et agissements des acteurs ».

Le journal pointe du doigt accusateur le pouvoir, puisque c’est à lui que revenait la mise en œuvre de cette feuille de route. « Malheureusement, c’est le régime en place qui fait tout pour maintenir la crise, par un refus obstiné de mettre en œuvre les prescriptions faites par les dirigeants de la communauté ouest-africaine », regrette le quotidien.

Magnim