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Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara, les dossiers chauds qui attendent le nouveau ministre des Finances, les performances de l’industrie marocaine et la baisse des prix de certains médicaments.
+Al Akhbar+ rapporte que le Secrétaire général de l’ONU vient de soumettre son rapport annuel sur la question du Sahara Marocain à la 73e session de l'Assemblée générale. Dans ce rapport, Antonio Guterres consacre un long passage aux extraits du discours royal prononcé le 6 novembre 2017.

Le quotidien indique que le Secrétaire général a notamment évoqué le passage dans lequel le souverain a souligné que « le Maroc maintenait son engagement à travailler dans le cadre du processus politique, en adhérant à la dynamique actuelle que le Secrétaire Général avait voulue, et à coopérer avec son Envoyé personnel ».

Cet engagement, comme l’a précisé le Souverain et tel que repris dans le rapport du Secrétaire général, repose sur les fondamentaux du royaume concernant la question du Sahara. Il s’agit notamment, écrit la publication, du rejet de toute solution en dehors de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son initiative d’autonomie, avec la nécessité pour toutes les parties d’assumer leurs responsabilités en vue de régler définitivement ce différend régional.

Font également partie de ces fondamentaux le respect pour le Conseil de Sécurité en tant que seul organe international chargé de superviser le processus et le rejet de toute proposition obsolète visant à détourner le processus du mandat fixé. En outre, ajoute le quotidien, le rapport du responsable onusien met également en avant les engagements du Maroc pour ce qui est de la poursuite du développement socio-économique de ses provinces du Sud.

Cela a d’ailleurs été précisé dans ce même discours. Ainsi, comme l’a affirmé le souverain, «le Maroc ne restera pas les bras croisés, à attendre que soit trouvée la solution souhaitée, mais poursuivra au contraire l’action engagée pour promouvoir le développement de ses Provinces du Sud, notamment en leur permettant de faire le lien entre le Maroc et les pays d’Afrique situés plus au Sud», note le quotidien qui cite des extrait du rapport de Guterres. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de mettre en exergue le calme qui a régné dans les provinces du Sud durant la période couverte par ce rapport.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ évoque les dossiers qui attendent le ministre des Finances Mohamed Benchaâboun qui a pris officiellement vendredi dernier ses fonctions.

Faisant remarquer que le nom de son successeur à la tête du Groupe Banque centrale populaire est l'un des sujets qui intriguent la communauté des affaires, le quotidien ne manque pas de rappeler que la fonction publique n’est pas forcément un terrain inconnu pour Benchaâboun, qui avait déjà dirigé l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT) pendant cinq années. Une expérience au sein de l’administration qui va sans nul doute l’aider à faire face aux défis qui l’attendent.

Et parmi ceux-ci, le journal cite en premier lieu les dossiers de relance d’une croissance fragile, de l’emploi, de l’investissement et de la gestion de la dette publique. Il est vrai, comme le relève le quotidien, que Mohamed Benchaâboun prend les rennes du département des Finances dans un contexte bien meilleur que celui qui avait marqué l’accession de son prédécesseur, avec notamment des comptes publics moins dans le rouge que par le passé. Le déficit budgétaire, qui avait atteint les 7% avant la nomination de Mohamed Boussaid en 2013, est revenu à un niveau soutenable.

Cependant, les alertes incessantes des organismes comme le FMI, la Banque Centrale ou encore le Centre marocain de conjoncture (CMC) quant à la qualité de la croissance réalisée par le Maroc, l’efficience des investissements publics ou encore les impayés de l’Etat laissent à penser que le mandat du nouveau ministre ne sera pas forcément de tout repos. D’autant, souligne le quotidien, qu’il devra apporter des réponses rapides pour rétablir la confiance des entreprises, mise à mal ces derniers mois.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que l’industrie marocaine a enregistré une légère hausse de 3% lors du premier semestre de cette année, par rapport à la même période en 2017 dont le taux n’a pas dépassé 2.3%/

Selon la Banque Centrale, la production et la moyenne de l’utilisation de l’énergie productive ont connu une baisse au mois de juin, après la hausse enregistrée au mois de mai dernier.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le port de Tanger Med rivalise aujourd’hui avec les plus grandes infrastructures portuaires du monde.