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Administration, social et fisc au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Le chantier de la digitalisation de l'administration publique, le fléau de la corruption et le renforcement du système de sécurité informatique du fisc constituent l'essentiel des sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les « bienfaits de la digitalisation des process », indique qu’en rendant possibles, voire obligatoires dans certains cas, les déclarations et le paiement des impôts, l’administration fiscale élimine une grande partie de ces zones d’ombre de notre bureaucratie qui constituent un terrain fertile pour la propagation de pratiques malsaines.

Les risques de corruption, racket, pots-de-vin sont inévitables dès qu’il s’agit de relations humaines de surcroit dans l’administration, explique le journal.

C’est bien pour cette raison que le e-gov et autres programmes de digitalisation ne sont seulement pas une affaire de simplification de procédures mais aussi et surtout d’instauration de la transparence, constate-t-il.

Pour sa part, Al Bayane aborde le fléau de la corruption, notant que si ce phénomène est « criard dans moult services de l’administration », dans l’enseignement supérieur, espace de diffusion des valeurs de la probité et arène de la sécrétion des idéaux de la citoyenneté, la consternation s’avère double.

Dans ce sens, ajoute la publication, l’égalité des chances, fondement de la formation, est bafouée par ce traitement entaché de tricherie ignoble et la notion du mérite et de l’excellence est piétinée sous l’effet de la magouille.

« Adopter des mesures volontaires à même de mettre un terme à ce fléau qui ne cesse de ronger la société, serait vivement sollicité, suggère-t-il.

Assabah+ rapporte que la police marocaine a arrêté l'auteur d’une attaque contre l’ambassade de France. L'individu était recherché par la justice française et Interpol.

Le quotidien affirme que le prévenu avait commis une attaque contre l’ambassade de France à Rabat, causant plusieurs dégâts matériels et provoquant un état d’alerte parmi les services sécuritaires français et marocains, qui ont fini par l’arrêter.

Et d’ajouter que le ministre conseiller (le chargé d’affaires de l’ambassade) et le responsable du détachement de sécurité de la représentation diplomatique ont été auditionnés dans le cadre de ce dossier.

Les sources du journal indiquent que le prévenu, marocain d’origine, est né en 1988 en France. Il a été condamné par les autorités judiciaires françaises à 16 ans de prison ferme pour vol, enlèvement, séquestration et viol.

Les mêmes sources précisent que le Parquet a prolongé de 3 jours la garde à vue du mis en cause. Ce dernier a affirmé devant les enquêteurs qu’il était ivre au moment où il s’est attaqué à des biens appartenant à l’ambassade. Après son audition par le Parquet, il a été placé en détention provisoire à la prison El-aarjat 1, à Salé, pour ébriété publique manifeste et dégradation de bien public.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le paiement de taxes en ligne via les services des impôts (SIMPL) gagne du terrain. Pour accompagner l'évolution fulgurante que connaît ce service et se prémunir contre les cyberattaques, l'administration fiscale procède actuellement au renforcement de son système de sécurité informatique, l'objectif étant de parer aussi bien aux éventuelles attaques informatiques qu'aux bugs qui pourraient survenir.

Ainsi, la Direction générale des impôts vient de lancer un appel d'offres pour un audit technique de sécurité. Il s'agira donc de vérifier les mesures de contrôle mises en place par le fisc, d'examiner la sécurité des données et d'évaluer la fiabilité des traitements. L'administration fiscale procédera également à l'évaluation du niveau de résistance des systèmes et des applications face à une attaque informatique et à la détection de bugs éventuels.

Le fisc compte donc mettre sur pied un plan d'action qui permettra de consolider les points forts et proposera des axes d'amélioration pour les points faibles de son système, rapporte la publication.