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Revue de presse du mercredi 29 août 2018

Togo -
Les journaux parvenus ce mercredi matin à la Rédaction d’iciLome traitent plusieurs sujets d'ordre politique.
« Une lutte, le pouvoir, un tyran : Dieu ! Qui pour arrêter cet homme ? », s’interroge La Manchette dans sa livraison N°31, avec l'image de Faure Gnassingbé.

Selon le journal du confrère Sylvestre Beni, « Faure Gnassingbé est à la fois le problème et la solution à la crise togolaise. Rejeton d’un régime au cinquante printemps souillé du sang des innocents, l’actuel président de la République togolaise, depuis son avènement à la tête du Togo, se bat craintivement comme un beau diable dans l’eau bénite pour assurer la prédation et la conservation d’un pouvoir vomi de toutes parts ».

« Malgré les diverses tentatives de la communauté nationale et internationale pour convaincre le régime togolais, surtout les apparatchiks du pouvoir RPT-UNIR à s’ouvrir à l’Alternance politique et au changement démocratique, malgré les multiples lobbyings et autres plaidoyers des officines diplomatiques dont la communauté Sant Egidio pour résoudre définitivement la crise d’Alternance au Togo, malgré les milliers des togolais tués, d’autres blessés et portant à vie les séquelles de l’horreur, Faure Gnassingbé et sa suite n’ont toujours pas compris que l’Alternance est gage de la démocratie », écrit l’auteur de l’article.

Et de poursuivre : « Si la communauté nationale et internationale n’arrivent pas à raison garder Faure Gnassingbé, si les officines diplomatiques échouent toujours de régler la crise d’Alternance au Togo, la seule alternative plausible, selon Tikpi Atchadam, reste la détermination du peuple togolais. (…) Désormais les Togolais en savent davantage ».

« Panique monstre et généralisée au sommet de l’Etat : Perte progressive du Nord, défection en cascade dans l’armée, la peur bleue de Faure Gnassingbé », titre Le Triangle des Enjeux à sa une.

« Le constat est désormais clair que le mythe selon lequel le nord du Togo constitue le fief exclusif du pouvoir de Faure Gnassingbé est brisé depuis très longtemps. (…) Les contestations populaires, bien qu’elles soient sauvagement étouffées par une armée à la solde d’un seul homme, continuent de se faire entendre dans tous les coins du pays. On en était encore là lorsqu’une vague de défection dans l’armée vient s’ajouter à la somme de la révolte populaire. Une panique monstre s’empare de Faure Gnassingbé ! Une peur bleue de perdre le pouvoir est alors reluisante sur les visages. Au QG de la mouvance présidentielle, même à la présidence de la République, la question est très préoccupante et inquiète. On se demande ce qui pourra advenir », informe le journal.

« Malheureusement, poursuit l’hebdomadaire, au lieu de trouver de solution adéquate et durable pour donner confiance à ce peuple épinglé par une dictature aveugle depuis plus de cinquante années, on veut toujours procéder par la force brute. (…) On se demande jusqu’à quand Faure tiendra devant ce peuple complètement déboussolé et affamé ? ».

Le quotidien privé Liberté dans sa parution N°2743 de ce dernier mercredi du mois d’août affiche dans ses colonnes : « Le pouvoir à la quête de l’argent pour financer les élections ».

Pour le journal, « le régime de Faure Gnassingbé est obsédé par l’idée de tenir les élections législatives le 20 décembre 2018 et a enclenché une course folle contre la montre afin de tenir dans le temps ». Et l’augmentation des produits pétroliers est le moyen par lequel le gouvernement compte financer les élections législatives de cette année.

« Une chose est sûre, ce sont les pauvres populations qui seront saignées financièrement pour permettre au pouvoir de financer ses élections. Et dans cette dynamique, les Togolais devront s’attendre à ce que les frais des services soient revus à la hausse. Si ce ne sont pas des augmentations directes, on assistera à des manœuvres diverses pour gruger les consommateurs », avise l’auteur de l’article.