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Revue de presse du vendredi 24 août 2018

Togo -
Les journaux parvenus ce vendredi matin à la Rédaction traitent plusieurs sujets.
« Mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO : Les représentants des Facilitateurs annoncés à Lomé ce samedi », informe le quotidien Liberté.

« Ils étaient attendus depuis le démarrage de la course folle du pouvoir Faure Gnassingbé et de sa Commission Electorale Nationale dite Indépendante (CENI) qui veulent régenter le processus électoral. Et ils sont annoncés dans nos murs demain samedi. Eux, ce sont les représentants des Facilitateurs ghanéen et guinéen du dialogue politique pour une sortie de crise au Togo. Ce 25 août 2018 scellera-t-il alors le déblocage de la situation politique et lancera-t-il véritablement la mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO, et de facto le processus de sortie de crise ?», s’interroge le journal.

« Vivement que cette mission des représentations de la CEDEAO soit productive, serve à un recadrage du pouvoir dans ses dérives, à une mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO. La voie sera ainsi tracée pour une sortie de crise », note le quotidien.

Le bihebdo L’Alternative revient sur les « dérives » de la CENI et affiche à sa une. « Fuite en avant de la CENI : Le RPT-UNIR dans un entêtement suicidaire »

« La mauvaise foi légendaire du régime a poussé plusieurs observateurs et analystes à faire preuve ou à relativiser leur propos après la publication de la feuille de route. (…) Alors que l’ensemble des acteurs attendaient une nouvelle mission de la CEDEAO pour clarifier la feuille de route, le régime RPT-UNIR s’est lancé dans un forcing en donnant un coup d’accélérateur aux activités de la CENI en se basant sur une fausse interprétation de la même feuille de route. (…) Interpellé sur la reprise unilatérale des activités de la CENI, le sieur Payadowa Boukpessi a déclaré en substance que la CENI ne reculera pas, une manière de dire que le chien aboie, la caravane passe. Sauf que c’est une posture de fuite en avant », analyse l’auteur de l’article.

Samedi, les représentants des Facilitateurs seront à Lomé pour discuter avec les deux protagonistes de la crise. Le journal du confrère Ferdinand Ayité espère que ces émissaires feront tout « pour contraindre les indisciplinés (…) à rentrer dans les rangs ».

« Processus électoral : La classe politique rattrapée par ses vieux démons », titre Le Canard Indépendant dans ses colonnes.

Selon le journal, « chaque fois qu’il y a élection au Togo, la classe politique se trouve confrontée aux mêmes problèmes : révision et nettoyage du fichier électoral truffé d’irrégularités, recensement, composition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) etc. Cette année, à quelques 4 mois prévus par la CEDEAO pour la tenue des législatives, les vieux démons se réveillent, prompts à hypothéquer un processus assez décrié par la coalition de l’opposition pour des raisons essentiellement fondamentales ».

« Pour l’heure les regards sont tournés vers la CEDEAO qui a son mot à dire parce qu’ayant toutes les marges de manœuvres pour un règlement durable de ce problème. (…) Toutefois, compte tenu de son implication dans le dossier togolais, la CEDEAO gagnerait à ce que les élections, en aucun cas, ne viennent aggraver la crise au Togo », avertit l’hebdomadaire.