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Un Togolais candidat pour le Prix Nobel d’économie

Togo - Societe
Et si un Togolais créait la surprise et gagnait le prix Nobel de l’Economie ? Samuel Mathey a fait acte de candidature en envoyant son dossier au comité Nobel, plus précisément à Madame Tuula Elf au sujet du concept EZF. Docteur en Economie et actuellement établi en Côte d’Ivoire, M. Mathey a développé le système EZF (Entreprenariat à Zéro Franc) dans une quinzaine de pays sur le continent africain. Plus de 100 000 femmes et jeunes sont déjà formés à ce système qui devrait éloigner les jeunes des pays d’Afrique à tenter l’aventure en affrontant les vagues de l’océan.
Ce prix, au cas où il venait à lui être décerné, pourrait envoyer un signal positif à tous ces jeunes qui ne croient pas en leurs potentialités et en leur vision et cherchent l’eldorado en risquant leurs vies.

Après son Master obtenu en France, le Dr Mathey est le premier étudiant à décrocher un titre de Docteur en Amérique par des examens par Skype. Il a enseigné au pays de l’Oncle Sam, où il a aussi travaillé avec de grands cabinets de conseil, d’audit et d’expertise comptable (notamment KPMG et PwC) et a été consultant pour Sinoconnect, l’un des instruments stratégiques de l’action économique de la Chine aux Etats-Unis et au travers duquel la Chine sélectionne les start-up américaines de secteurs-clés où elle n’hésite pas à prendre des actions.

Il a, par la suite, quitté l’Université de Nancy où il était professeur pour rentrer en Afrique et créer les concepts EZF et FADEDE (Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le développement économique).

Il collabore avec la Banque africaine de développement et avec des gouvernements africains. Il fut membre de plusieurs associations, notamment le Black MBA Association, puissante organisation regroupant l’intelligentsia du business noir américain.

Il a dirigé et participé à plusieurs missions d’études et séminaires sur le secteur privé dans plusieurs pays d’Afrique. Il est le président fondateur de la Fondation pour l’Entrepreneuriat en Afrique, une initiative qui fait la promotion du concept de son dernier ouvrage sur l’Entrepreneuriat à Zéro Franc (EZF).

Dr Samuel Mathey est d’ailleurs convaincu que la solution de la problématique de l’emploi des jeunes en Afrique, passe par « 35.3 » et « EZF ». « L’initiative 35.3 est née d’un constat très simple. Aujourd’hui, les États africains n’ont pas véritablement de solutions pour l’emploi des jeunes. La solution d’excellence qui apparait pour les États, c’est l’entrepreneuriat ou l’auto-emploi. Par exemple, la Côte d’Ivoire produit près de 10.000 étudiants en fin de cycle chaque année dans les universités, sans compter les grandes écoles et les gens qui sont en chômage technique, etc. Véritablement, l’emploi apparaît comme l’un des problèmes clés des États Africains. On nous dit également que d’ici à 2050, on aura plus d’un milliard de jeunes à travers l’Afrique. Au niveau de notre Fondation, nous avons fait des études qui corroborent d’autres études qui démontrent que les trois problèmes majeurs qui empêchent les jeunes d’entreprendre, c’est premièrement, l’accès aux fonds et à l’investissement ; deuxièmement, la fiscalité et les impôts ; et troisièmement, l’accès aux contrats et aux marchés », a-t-il expliqué sur le site d’informations, www.afrikatech.com/fr.

Concernant l’un des projets phares que porte la Fondation, la technique EZF (Entreprendre à partir de Zéro franc), il précise qu’ils ont initié une série de formations sur comment démarrer son entreprise, même lorsqu’on n’a pas accès à un financement. « Pour résoudre le problème de l’accès aux marchés, nous avons mis en place le « matching ». C’est-à-dire qu’aujourd’hui, nous avons une base de données, où on met en contact le jeune Ivoirien avec le jeune Sénégalais ou le jeune Sud-Africain qui crée une entreprise pour qu’ils forment un genre de holding et puissent compétir avec des entreprises plus consistantes. Parce que le grand handicap pour les jeunes dans l’accès aux marchés, c’est le fait qu’on leur reproche de ne pas avoir d’expériences », soutient-il.

Aux rangs des pays dans lesquels il a formé des femmes et des jeunes dans quatre langues que sont le français, l’anglais, le portugais et l’arabe, figurent le Ghana, la RDC, le Mali, Madagascar, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Cap-Vert, le Benin, le Sénégal, le Liberia, le Nigeria, l’Angola et le Togo.

On ne peut que lui souhaiter une bonne chance.

Godson K.