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Politique, social et migration au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
L'intégrité territoriale du Royaume, la question de la migration et la violence dans les hôpitaux publics sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Al Ittihad Al Ichtitraki+ revient sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume. L’Algérie refuse de se mettre à la table des négociations avec le Maroc, préférant laisser le Polisario négocier afin de pérenniser ce conflit et faisant ainsi fi des relations historiques liant les deux peuples marocain et algérien et les liens de voisinage et de proximité entre les populations des zones frontalières.

La publication se demande s’il existe une réelle volonté de la part de la communauté internationale pour résoudre ce différend ou de maintenir ce statut quo en négligeant le rôle que doit jouer l’Algérie dans ce conflit.
Au sujet de la migration, +Al Massae+ écrit que l’accentuation de la crise migratoire en Europe a poussé certains pays du vieux continent à solliciter l’aide du Maroc. C’est ainsi que certains responsables européens ont programmé, en urgence, des visites à Rabat pour traiter cette problématique avec les autorités marocaines, rapporte le quotidien.

C’est le ministre italien de l’Intérieur qui ouvrira le bal, suivi par le chef d’Etat français. Selon des sources citées par le journal, la visite d’Emmanuel Macron au Maroc a été avancée en raison justement de la crise migratoire en Europe. Elle aura lieu juste après les vacances d’été. C'est la deuxième visite du président français depuis son élection. Et naturellement, explique le journal citant des sources bien informées, la problématique migratoire sera l’un des principaux points de l’agenda de cette visite.

Par ailleurs, souligne la publication, l’Espagne et l’Allemagne insistent également sur la nécessité de trouver, avec le Maroc, une solution à cette crise. C’est ainsi que l’Espagne et l’Allemagne viennent de conclure un accord pour soutenir le Maroc afin de faire face aux vagues migratoires en provenance d’Afrique subsaharienne et à destination de l’Europe, rapporte de son côté le quotidien +Akhbar Al Yaoum +.

En effet, précise le quotidien, la chancelière allemande Angela Merkel et le nouveau chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ont annoncé, samedi, dans un point de presse à l’issue d’une rencontre en Andalousie, leur soutien au Maroc afin qu’il ne se transforme pas en point de passage principal pour des milliers de migrants qui traversent la Méditerranée vers l’Europe.

«Le Maroc est en train de souffrir de la pression des flux migratoires de l’Afrique subsaharienne et, par conséquence, nous avons besoin de renforcer notre coopération, non seulement avec les pays d’origine mais aussi de transit comme le Royaume», a notamment affirmé le chef du gouvernement espagnol lors de cette conférence de presse conjointe.

Il a rappelé, en ce sens, que les conclusions du Conseil européen tenu en juin dernier «reflètent l’engagement de l’ensemble des institutions communautaires et des Etats membres de l’UE quant à la nécessité de renforcer la coopération avec le Maroc et de conférer au Royaume le rôle clé qui lui incombe dans la gestion des flux migratoires».

Pour sa part, la chancelière allemande a souligné que l’UE doit intensifier sa coopération avec le Maroc en matière migratoire et consolider les fonds de coopération destinés au Royaume et à la Tunisie, «des pays frontaliers qui ont besoin d’aide» en la matière. Elle a également fait observer que «le Maroc, pays qui joue un rôle très important dans la question de la migration, est aussi un partenaire avec lequel nous avons des relations économiques et des contacts étroits».

+Al Bayane+ revient sur la violence dans les hôpitaux publics. Pour le journal, soulever cette problématique de la violence au sein des hôpitaux, de la recrudescence des agressions dont sont victimes les professionnels de santé dans l’exercice de leur fonction, « n’est pas en soi quelque chose de nouveau. C’est un phénomène qui est étroitement lié à la violence quotidienne, qui prévaut dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos terrains de foot… ».

Les services de soins sont de plus en plus confrontés à des tensions avec les patients ou leurs proches qui s’adressent à l’hôpital, aux médecins, aux infirmeries pour des soins, mais face à la violence et aux agressions dont il est victime, l’hôpital se trouve face à un paradoxe : rester ouvert conformément à sa tradition d’accueil et de soins ou se refermer sur lui-même pour protéger ses médecins et infirmiers et les malades dont il a la charge, relève-t-il.

Il faut aujourd’hui que les forces de sécurité soient présentes sur place, de jour comme de nuit, et plus particulièrement au niveau des urgences, suggère-t-il, soulignant que malades, médecins et infirmiers « désirent légitimement se sentir en sécurité à l’hôpital », d’autant plus que « c’est leur droit le plus absolu, et en tant que tel, l’Etat doit répondre au mieux à cette demande légitime ».