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Economie, politique et social au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la note de cadrage du projet de loi de finances 2019, le rapport de l’ONU sur le nombre de combattants marocains dans les rangs de Daech, les dispositions prises pour faire face aux intermédiaires de vente de moutons et les sanctions imposées aux sites électroniques qui ne se conforment pas à la législation.
+L’Economiste+ rapporte que l’Exécutif est d’ores et déjà à pied d’œuvre concernant le projet de loi de Finances 2019. Une note de recadrage a récemment été envoyée aux ministres et aux secrétaires d’Etat à ce sujet. Les détails.

La note de recadrage relative au projet de loi de Finances 2019, signée par le chef du gouvernement, a été envoyée aux ministres et aux secrétaires d’Etat, nous apprend la publication, ajoutant que le Chef de gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, a invité ses ministres à adresser leurs propositions à la direction du budget du ministère des Finances avant le 31 août.

Le journal, qui relaie cette information en exclusivité, rappelle d’ailleurs que cette note intervient juste après le limogeage du ministre des Finances, Mohamed Boussaid. Soulignons que le projet de loi de Finances 2019 repose sur quatre piliers et qu’il est fortement inspiré par les grandes orientations du dernier discours du Trône, fait remarquer le journal, précisant que le social dominera.

Plus en détail, il sera question de lancer la généralisation du préscolaire dans l’enseignement et de mettre l’accent sur la mise en œuvre des orientations royales en ce qui concerne les statistiques programmes de soutien et de lutte contre l’abandon scolaire à partir de la rentrée prochaine. Aussi, un accent particulier sera mis sur la dimension sociale du programme Tayssir.

Au niveau de la santé, le projet de loi de Finances 2019 prévoit la création de 4000 postes budgétaires et surtout de corriger les divers dysfonctionnements relatifs à la mise en œuvre du Ramed. En ce qui concerne le climat des affaires, il sera question de continuer de renforcer les fondamentaux de l’économie pour solidifier la confiance des entreprises et des opérateurs économiques, et aussi de relancer les IDE qui se sont beaucoup contractés en 2018.

Au niveau fiscal, la note insiste sur l’accélération du règlement des arriérés de paiement envers les entreprises notamment les PME et l’encouragement du secteur informel à intégrer l’économie organisée, précise le quotidien. Au sujet du dialogue social, l’Exécutif entend veiller, entre autres, à l’application des orientations royales via la poursuite du dialogue social avec les différents partenaires sociaux et économiques.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho du nouveau rapport des Nations unies qui révèle des chiffres sur le nombre de combattants de Daech en Syrie et en Irak. Prés de 30.000 ont rallié cette organisation terroriste dont 1.473 Marocains.

Au total, ils sont 30.000 combattants à faire partie de Daech en Irak et en Syrie, dont 4.000 forces en Libye. Le rapport réalisé par des observateurs des Nations unies révèle que d'autres combattants marocains ont rallié la branche de Daech en Libye, tandis que d'autres encore se sont rendus aux Philippines et en Afghanistan. Les Philippines sont devenues la nouvelle destination des djihadistes.

Le rapport des Nations unies démontre que malgré sa chute en Syrie, Daech est toujours capable de mener des opérations en Arabie saoudite et que contrairement aux pronostics, le nombre de combattants étrangers dans les rangs de Daech n'a pas réellement baissé.

Pour sa part, +Al Akhbar+ indique que le ministre de la Culture et de la communication brandit de nouvelles menaces à l’encontre des sites d’information électroniques qui ne se sont pas encore conformés aux dispositions du Code de la presse.

Ainsi, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laarej, a pris dans ce sens contact avec les procureurs du roi dans différentes villes pour qu’ils entament les dispositions nécessaires à l’encontre des sites qui enfreignent la loi.

D’ailleurs, le ministère a déjà diffusé auprès des directeurs de publication des sites électroniques une circulaire les incitant à se conformer à ces dispositions. Il s’agit, entre autres, des aspects liés aux informations que doivent obligatoirement rendre publiques les sites, notamment celles liées à l’identité du directeur de publication, les noms et descriptions de toute personne ayant des missions dans la direction du média électronique ainsi que l’identification de son hébergeur sur le web.

La même source rappelle que les propriétaires de sites d’information électronique non identifiés ou qui opèrent dans l’anarchie risquent de lourdes sanctions. La publication ajoute que le ministre de tutelle a déjà, par le passé, enjoint les sites qui ne se sont pas conformés aux exigences du Code de la presse à remédier à cet état de fait au risque d’être censurés, voire de subir des sanctions pénales.

+Assabah+ rapporte que le ministère de l’Intérieur hausse le ton contre ceux qui cherchent à gâcher la fête du Sacrifice et à s’enrichir, de manière illicite, en profitant de la période de l’Aïd Al Adha.

La publication affirme que le ministère a adressé des directives fermes aux walis et gouverneurs, leur demandant d’interdire aux intermédiaires de louer les fameux garages qu’ils utilisent pour écouler des moutons dans les zones résidentielles. Mais ce n’est pas la seule raison. Car les chennaqa (intermédiaires) louent généralement des garages pour engraisser les bêtes en usant de pratiques peu orthodoxes comme de fortes doses de médicaments vétérinaires, des pilules contraceptives et de la fiente de poulet mêlée aux aliments servis au cheptel.

Le journal rappelle toutes les mesures prises jusque-là pour éviter le scénario de l’année dernière, quand des centaines de citoyens avaient eu la désagréable surprise de voir les carcasses de leurs moutons virer au vert pour finir dans les bennes à ordures. Parmi ces mesures, coordonnées essentiellement par le ministère de l’Agriculture par le biais de l’Office national de la sécurité sanitaire des aliments (ONSSA), on retrouve l’immatriculation des bêtes destinées à l’abattage, de telle manière qu’il sera possible de remonter la piste des éleveurs qui se seraient permis d’utiliser des substances prohibées lors de l’engraissage.

Le ministre de l’Agriculture a également tenu des réunions avec les professionnels, les vétérinaires et les pharmaciens. Les uns comme les autres ont été sommés de signaler tout achat abusif de médicaments pouvant être mêlés aux aliments du bétail. D’autre part, les citoyens ont été appelés à n’acheter que des moutons portant un matricule épinglé à l’oreille et de garder «la bague» après l’abattage, au cas où.