Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:29:22 PM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Revue de presse du vendredi 17 août 2018

Togo -
Ce vendredi 17 août 2018, les journaux parvenus à la Rédaction d’iciLome traitent plusieurs sujets.
« 19 août 2017-19 août 2018 : Il y a un an, Tikpi ébranlait le régime de Faure », affiche L’Alternative à sa une.

« Personne ne l’a vu venir. (…) C’est avec un travail de fourmis que Tikpi Atchadam a fini par déclencher la révolution le 19 août 2017 dans plusieurs villes du Togo, en Europe, aux Etats Unis, dans plusieurs pays en Afrique et même en Asie. (…) Avant le 19 août, le régime de Faure Gnassingbé profitait du calme précaire pour narguer l’opposition traditionnelle. (…) Tikpi Atchadam a eu le mérite d’avoir redistribué les cartes politiques au Togo depuis le 19 août 2017. La première conséquence reste l’unicité d’actions décidée par des partis de l’opposition qui se sont réunis dans la Coalition des 14 », écrit le bihebdo.

Selon le journal du confrère Ferdinand Ayité, « grâce à ce 19 août 2017, la CEDEAO a formulé aujourd’hui des recommandations pour une sortie pacifique de la crise au Togo ». « Un an après le déclenchement de cette révolution, le principal artisan se trouve hors des frontières togolaises, craignant pour sa sécurité. Toutefois, son parti, le PNP, continue de se battre aux côtés de ses camarades de la Coalition des 14 pour traduire dans la réalité les aspirations profondes du peuple togolais », note l’auteur de l’article.

Sur le même sujet, le journal Togo Matin titre dans ses colonnes : « Ouragan politique du 19 août 2017, 1 an après : Quelle leçon ? »

« 19 août 2017- 19 août 2018, un an après cette journée de manifestations politiques synchronisées qui a plongé le Togo dans une crise sociopolitique, la classe politique ne semble pas s’intéresser particulièrement à cet évènement. Aucune action prévue, aucune manifestation annoncée. Mais les conséquences de cette journée de manifestations politiques, à l’initiative du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, reste encore vivaces dans les mémoires. Cela d’autant que notre pays n’a pas fini d’en faire les frais tant sur les plans politiques, social, économique… et ce malgré les efforts et la sagesse- à saluer- du gouvernement qui réussit tant bien que mal à sauver les meubles », indique le quotidien jugé proche du pouvoir.

Selon Togo Matin, « la C14 ne semble pas partager certaines démarches des autorités togolaises en vue de la mise en œuvre des recommandations. Les deux facilitateurs, Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée ont encore des efforts à fournir pour amener les protagonistes togolais à s’entendre ».

« Course folle du pouvoir et de sa CENI : Urgence d’une ’’intervention rapide’’ de la CEDEAO pour arrêter la pagaille », alerte Liberté dans sa parution N°2736 du vendredi 17 août 2018.

Pour ce quotidien privé, « le pouvoir Faure Gnassingbé est rentré dans une logique suicidaire depuis l’annonce de la feuille de route, loin de l’attitude requise à même de créer les conditions d’une sortie de crise. La CENI unijambiste, tel un cheval fou, s’est engagée dans une course autant folle qui crée la tension de jour en jour et risque de ramener le pays à des mois en arrière ».

« Au regard de la situation, l’intervention de la CEDEAO relève d’une urgence (…) vu la situation. Elle répondrait à un double objectif d’abord clarifier la feuille de route, détailler les recommandations point par point, avec les sous-entendus, ensuite arrêter le pouvoir et sa CENI dans leur course folle », préconise le journal.

Le Canard Indépendant dans sa livraison N°651 du vendredi 17 août 2018 est également revenu sur la question de la CENI. « Polémique autour de la reprise des activités de la CENI : Les facilitateurs pour départager les protagonistes », affiche l’hebdomadaire privé dans ses colonnes.

La polémique autour de la CENI s’amplifie pour atteindre des proportions suffisamment inquiétantes pour déterminer la Commission de la CEDEAO à intervenir pour départager les protagonistes, fait observer Le Canard Indépendant.

Selon le journal, « tant que la CENI ne recevra pas un ordre du gouvernement, elle n’arrêtera pas le processus. Pour débrouiller ce dossier, le recourt à la commission de la CEDEAO s’impose. C’est à elle qu’il revient de recadrer le processus en opérant les réajustement requis en vue de son déroulement sans heurts ».