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Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la situation du secteur touristique, à la question de l'investissement, au dialogue social et au secteur de l’enseignement privé.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les établissements hôteliers du Maroc ont vu leur taux d’occupation baisser à fin juin: -1,6% comparé à la même période un an plus tôt, d’après des derniers indicateurs du cabinet américain Smith Travel Research (STR).

En revanche, le tarif quotidien moyen a, quant à lui, grimpé par rapport à la même période de l’année passée, atteignant les 1.305 DH (1 euro = 11 DH) au deuxième trimestre, soit une hausse de 24,1%, le rapporte le quotidien.

Côté activité touristique, 4,1 millions de visiteurs sont venus au Maroc de janvier à mai, soit une hausse de 9% par rapport à la même période de l’année passée. Même tendance pour les nuitées qui ont grimpé de 7%. Par ville, ce sont les hôtels de Marrakech, Agadir et Casablanca qui ont été les plus remplis durant les cinq premiers mois de l’année, leur taux d’occupation étant respectivement de 58, 56 et 59% à fin mai. Plus généralement, le taux d’occupation a flirté avec les 45 % à fin mai.

La même publication aborde le tourisme à Dakhla. Pour la publication, c’est son vent et sa lagune qui en font un spot des plus recherchés par les surfeurs, amateurs ou professionnels, notant que l’engouement actuel pour le spot de Dakhla est pourtant parti d’un simple bouche-à-oreille.

Aujourd’hui les sports de glisse sont le principal argument de vente de la destination, relève-t-il, faisant savoir que d’autres régions du Maroc n’ont pas de vent à vendre, ni de lagune, mais peuvent certainement trouver d’autres atouts.

Revenant sur la problématique de l’investissement au Maroc, +L’Economiste+ estime que le Maroc est le pays qui investit le plus au monde, mais qui n’en tire qu’un maigre bénéfice sur les rendements.

Quel que soit le sens dans lequel on prend le problème, il convient de redonner l’envie d’investir à un peuple majoritairement composé d’entrepreneurs indépendants, suggère le quotidien.

Techniquement, il y a les infrastructures qu’il faut, globalement bien faites, mais les données et les informations sont rares, constate-t-il.

« Par exemple, difficile de découvrir s’il y a de l’ouvrage dans un domaine ou bien s’il y a déjà trop de projets lancés. Or les administrations municipales, elles, le savent… Elles peuvent partager ce savoir pour réduire considérablement le coût du risque de l’entrepreneur », relève-t-il.

Au sujet du dialogue social, +Al Akhbar+ croit savoir que le gouvernement a émis le souhait de rencontrer les centrales syndicales pour reprendre le dialogue social dès la rentrée de septembre. Toutefois, cette invitation reste officieuse puisqu’elle émane de certains canaux ministériels et non pas du chef du gouvernement.

Selon certaines sources, cette procédure indirecte vise à tâter le pouls des organisations syndicales avant que le gouvernement ne leur adresse une invitation officielle.

Ce premier contact arrive dix jours après le discours royal prononcé à l’occasion de la fête du trône dans lequel le roi Mohammed VI a insisté sur la nécessité du maintien du dialogue social. Discours au terme duquel les syndicats ont adressé, chacun de leur côté, des lettres au gouvernement, l’invitant à retourner à la table des négociations. Mais jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont reçu aucune réponse officielle de la part de l’Exécutif.

+Assabah+ s’intéresse au secteur de l’enseignement. «Le gouvernement assiège les requins de l’enseignement privé», titre le journal, qui évoque la décision du gouvernement d’intervenir, par voie réglementaire, pour mettre de l’ordre dans la fixation des frais d’inscription, de réinscription et d’assurance imposés aux parents d’élèves par les écoles privées.

Selon le journal, cette décision intervient pour préserver le pouvoir d’achat des familles, sachant que les frais en question ont augmenté de 44% en dix années, à en croire une étude la Banque centrale. Ces mêmes frais, explique le quotidien, augmentent d’année en année et sont considérés par les parents d’élèves comme une manière déguisée de leur faire payer les frais de scolarité des mois de juillet et d’août.

Si l’on en croit le journal, les écoles privées seront obligées de fournir les détails des frais exigés à chaque rentrée. L’objectif étant de parvenir à une grille unifiée alors que les frais de scolarité en soi seront laissés au bon vouloir des écoles privées. Des audits réguliers seront toutefois menés pour vérifier la qualité des écoles et les services qu’elles fournissent.

D’un autre côté, le gouvernement serait en train, selon le journal, de soupeser les retombées financières quant à une autre mesure qui a l’apparence d’une petite révolution: l’exonération des frais de scolarité dans le privé comme cela se fait déjà pour les prêts immobiliers contractés pour la résidence principale et qui bénéficient d’un abattement sur l’IGR.