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Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la fête du trône, la question de l'intégrité territoriale du Royaume et la fuite des compétences marocaines à l’étranger.
Au sujet de la fête du Trône, +L’Economiste+ écrit que 2018 est une année diplomatique bien remplie. La vision stratégique du Roi Mohammed VI en Afrique a été construite pierre par pierre, et concrétisée tout au long de ses nombreuses visites.


C’est dans la galaxie des pays hostiles au Maroc, particulièrement dans l’axe Afrique du Sud-Nigéria-Algérie, que la mayonnaise a pris. L’idée centrale du Souverain est d’accorder la priorité au développement humain et économique, avec la mise en place d’un partenariat win-win pour une Afrique indépendante et qui compte sur elle-même.

Les partenaires du Royaume ont constaté le sérieux de l’approche du Rabat, avec la mobilisation des secteurs publics et privé pour la réalisation de projets dans différents domaines, notamment des usines de production d’engrais, des projets de construction de logements sociaux, le partage de l’expérience et du savoir-faire et les exemples abondent, commente-t-il.

+Al Bayane+, qui commente le rejet par le Conseil économique et social des Nations-unies de la demande d’accréditation d’une ONG pro-polisario, relève que partout dans le monde, « les commanditaires n’ont plus rien à vendre » à l’opinion publique mondiale et la manœuvre, qui consistait à surfer sur une représentation d’un peuple et de la défense de ses intérêts, manipulant au passage des organisations internationales, a été mise à nu.

Il s’agit d’un autre coup dur pour les séparatistes et leurs commanditaires qui ne lésinaient pas sur les moyens pour « instrumentaliser » le volet des droits humains dans la région afin de « ternir » l’image du Maroc à l’échelle mondiale, explique-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur la fuite des cadres marocains à l’étranger. Le Maroc perd annuellement des centaines de cadres qui préfèrent aller travailler à l’étranger, grâce aux salaires offerts et aux conditions de travail, explique l’auteur de l’article.

Le manque de compétences constaté dans le marché national est donc le résultat des offres limitées que leur présentent les entreprises et les établissements au Maroc, estime-t-il.

La disposition des marchés étrangers à accueillir les cadres marocains signifie que la formation dispensée à ces derniers est parfaitement adaptée aux exigences de l’entreprise, estime-t-il, soulignant que la difficulté de les embaucher dans le tissu économique national provient essentiellement de la structure de l’emploi, qui préfère une main d’œuvre à bas prix et ne fait pas grand cas du savoir-faire et de la création.