Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:10:41 AM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Politique, économie et enseignement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question environnementale, le partenariat entre le Maroc et l'Union européenne, le secteur de la logistique, la situation socioéconomique au Maroc et l'état du système éducatif marocain.
Abordant la question environnementale, +l’Opinion+ affirme qu’en droit de l’environnement, il faut prendre conscience des erreurs du passé pour anticiper le futur.

Advertisment

Tous les efforts qui pourraient être accomplis dans les différents domaines de l’environnement ne sauraient avoir l’impact bénéfique, que nous tous en attendons, s’il n’y a pas implication permanente et active de l’élément humain, estime le journal.

Il souligne la nécessité d’initier les programmes d’éducation à l’environnement et au développement durable visant à vulgariser le concept du développement durable chez les élèves et les jeunes, et à travers eux, chez leurs parents, ainsi qu'à renforcer les capacités d’animateurs des clubs d’environnement dans les établissements scolaires, les maisons des jeunes et les centres d’éducation à l’environnement, et mettre en place un réseau national des clubs d’environnement.

+Al Bayane+ revient sur l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Pour la publication, l’inclusion des eaux du sud marocain a encore révélé l’excellence des liens de partenariat entre l’UE et le Maroc dans le secteur des pêches et, en même temps, asséné un cuisant revers à l’entité séparatiste et aux pays hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume.

L’Union européenne s’est bien gardée de s’immiscer dans un conflit artificiel, d’autant plus que ses intérêts géostratégiques en matière des rapports gagnant-gagnant l’engagent à évoluer dans le bon sens, explique-t-il.

Il faut bien dire que l’historicité des accords liant les deux parties s’avère résister aux « turbulences sournoises des adversaires de notre Cause nationale qui, encore une fois, ont concédé un cinglant forfait », ajoute-t-il.

Evoquant le secteur de la logistique au Maroc, le +Temps+ le qualifie d’un « secteur industriel par essence », peut-être moins « visible » car médiatiquement moins exposé, mais « très lourd en termes d’investissement, de moyens mis en œuvre et de qualité de prestataires ».

Pour l’hebdomadaire, plusieurs milliards de dirhams et de milliers d’emplois directs et indirects sont en jeu.

Il met ainsi l'accent sur le contrat-programme logistique 2010-2015, réalisé à coups de budgets transversaux, de réformes institutionnelles et d’engagement public privé, qui a permis l’émergence d’une vocation logistique remarquable au Maroc. Ledit contrat a fait, entre autres, émerger les premières zones dédiées, réellement modernes et de très grande envergure, notamment dans les régions du Grand-Casablanca et de Tanger.

Le secteur est aujourd’hui une des priorités économiques nationales, puisqu’il influe directement sur la compétitivité du tissu industriel et impacte l’attractivité du Royaume pour les investissements directs étrangers, ajoute-t-il.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ revient sur la situation socioéconomique au Maroc. Le journal déplore une « paupérisation des classes moyennes », la qualifiant de « faute politique à tous les niveaux ».

C’est un facteur de stabilité que l’on fragilise, met-il en garde, faisant savoir que le projet de modernisation de la société ne peut que s’appuyer sur cette classe sociale parce qu’il coïncide avec ses intérêts et ses valeurs.

Le gouvernement actuel a une très grande responsabilité, mais il n’est pas le seul, car les instances élues, les collectivités locales, les régions et le parlement ont aussi des responsabilités à tous les niveaux, relève-t-il, soulignant l’importance capitale de « tracer une perspective » pour redonner de l’espoir au citoyen marocain.

+Maroc hebdo+ estime que le sentiment dominant aujourd’hui est bien celui de l’attente. L’hebdomadaire relève un « décalage » entre un certain discours volontiers « lénifiant » et les réalités sociales telles qu’en elles-mêmes.

Le courtermisme dominant axé sur la compétition électorale et le nez sur le guidon des élections 2020 et 2021 « stérilise l’élan » des partis « réduits à des comités électoraux et à des machines de conquête de voix », constate-t-il, soulignant l’impératif d’une « nouvelle gouvernance des politiques et des élites à la hauteur des enjeux et des défis du Maroc de 2030 et même au-delà ».

+La Vie éco+ aborde les enjeux de la réussite au baccalauréat, dont le taux est passé de 44% en 2007-2008 à 72% cette année.

Le système éducatif marocain d’aucuns qualifient de « défaillant » ne saurait expliquer cette « subite embellie », encore moins cette « déferlante » des mentions dont se réjouissent 40% des lauréats, constate-t-il.

Des moyennes de 17 et de 18 au baccalauréat ne suscitent plus l’admiration tellement elles sont légion, relève-t-il.

+Challenge+ souligne la nécessité de chercher les vraies solutions à l’état de notre éducation nationale à travers de vrais chantiers structurants.

La réforme de l’éducation est une revendication unanimement portée par l’ensemble des acteurs publics et privés, affirme l’hebdomadaire.

La Constitution a érigé l’accès à l’éducation et la garantie de l’égalité des chances en droits dont doivent bénéficier tous les citoyens, mais « la réalité reflète malheureusement de profonds dysfonctionnements du système éducatif », déplore-t-il.