Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:33:44 PM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

revue-de-presse-du-16-juillet-2018

Revue de presse du 16 juillet 2018

Togo -
Quatre journaux sont parvenus à la Rédaction d’iciLome ce lundi matin.
« Depuis 2005 à ce jour : Soit 13 ans de violations des droits de l’Homme », affiche le mensuel privé La Nouvelle à sa une avec des images sanglantes à titre illustratif.

« Après cette sanglante tragédie de février, mars, avril, mai, juin et juillet 2005, on retiendra des 13 années au pouvoir du règne de Faure Essozimna Kodzo Gnassingbé s’est signalé par une répression sauvage, barbare, tout aussi sanglante et meurtrie, des mouvements de revendication sociale, citoyenne ou politique qui ont lieu sur la Terre de nos Aïeux. Ce sont les façons, méthodes et manières au temps de son feu père président Etienne Gnassingbé Eyadema. Tel père, tel fils », relève le journal du confrère Bonéro Betum-Lawson. C’est tout un dossier qui a été consacré sur le sujet avec des images illustratives à l’appui.

« La France hier et aujourd’hui au Togo : Le président Macron jette le pavé dans la mare », écrit Combat du Peuple dans ses colonnes.

Selon le journal dans sa livraison N° 972, les propos d’Emmanuel Macron, il y a quelques jours au Nigeria est « un véritable pavé jeté dans la marre. Ces propos ont rappelé les déclarations de feu François Mitterrand au plus fort moment de la crise socio-politique au Togo ».

« Faure Gnassingbé est au pouvoir voici déjà 13 ans. Il connait mieux l’opposition togolaise que le président Macron. (…) Nous ne le dirons jamais assez. Lorsqu’on a le pouvoir, il faut l’exercer sans état d’âme en temps réel. Autrement, on est mal perçu. (…) Le président Faure Gnassingbé doit passer à la vitesse supérieure et faire les réformes. Même si c’est à minima. L’histoire retiendra ce qu’il a fait et non ce qui paraît lui être imposé », note l’hebdomadaire indépendant.

Nouvelle Opinion dans sa parution 582 de ce lundi matin revient sur le vent de division qui souffle actuellement au sein de la Coalition de l’opposition. « Méfiance et mésentente au sein de la C14 : Vision multiforme des leaders sur les manifs du 13 au 29 juillet », écrit le journal.

Selon l’hebdomadaire « il y a un froid sidéral entre certains leaders qui n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente sur ce qu’il convient d’appeler la stratégie à mener avant la date du 31 juillet prochain ».

« Au-delà des arguments avancés par les uns et autres à propos de ce report (des manifestations de l’opposition la semaine dernière, ndlr), il y a une mésentente au sein de la Coalition des 14 partis de l’opposition. Les leaders de la C14 sont visiblement divisés sur la stratégie à mettre en place pour la remobilisation des troupes », ajoute le journal.

« Arcanes du pouvoir : Curieux mouvements bancaires et transferts de propriété de barons », titre Liberté à sa une.

« Les pontes du pouvoir cinquantenaires sont-ils en train de sentir le vent du changement à la tête du pays et de prendre des précautions pour protéger leur fortune en prévision d’une suite favorable ? La question a tout d’être farfelue à première vue et ne manquera pas de faire couler de la bile et de l’adrénaline dans certains milieux. Mais elle est fort légitime lorsqu’on prend en compte les indiscrétions faisant état de mouvements bancaires et transferts de propriété suspects et à grande échelle dans les rangs des barons du régime ces derniers temps », écrit le quotidien privé.

Et de poursuivre : « Ces derniers temps, nombres de barons du pouvoir rapatrient leur fonds, cachés dans des comptes à l’étranger ou plutôt vident ces comptes ».

« D’autres pontes-surtout féminin- s’illustrent par des achats de bijoux onéreux de plusieurs millions de FCFA qu’ils vont cacher dans des coffres-forts dans les banques. Pour brouiller les pistes et ne pas éventuellement éveiller les soupçons, certains usent de précautions, comme le fait d’antidater ou postdater les factures de paiement-on se retient juste de citer un nom. Mais pourquoi cette pratique? », s’interroge le journal de Médard Amétépé.