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Economie, social et éducation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la situation de l'économie nationale, à l’accord de pêche Maroc-UE, à l’indemnité aux diplômés à la recherche d’un emploi, à l’impact des délais de paiement sur les entreprises et à l’enseignement supérieur privé.
+La Vie Eco+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, estime que le choix fait par le Maroc d’une économie libérale et ouverte, qui a permis vers la fin des années 90 et début 2000 de générer des taux de croissance plutôt satisfaisants, « n’est plus suffisant », soulignant l’importance majeure pour « identifier, outre les espaces où se situent les intérêts géopolitiques du Maroc, ceux qui nous permettront de disposer d’intrants industriels à prix compétitifs et ceux susceptibles d’absorber nos exportations ».

Il appelle à faire preuve d’audace pour « renégocier des contrats » sur la base de notre vision économique, soulignant l’impératif d’impliquer toutes les parties prenantes et « faire des arbitrages » en connaissance de cause.

Au sujet de l’accord de pêche Maroc-UE, +Akhbar Al Yaoum+ titre : «le pire, qui devrait être soigneusement évité, est arrivé». C’est par ces propos que Javier Garat, président des propriétaires des entreprises de pêche européennes et président de la confédération de pêche espagnole, qualifie la situation après l’arrivée à terme de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sans renouvellement dans les délais impartis.

Ce qui oblige les navires européens de pêche à quitter les eaux marocaines dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 juillet, date butoir de l’actuel accord liant les deux partenaires, fait remarquer le quotidien.

Citant des sources espagnoles, le quotidien affirme que le patron des professionnels européens de pêche reste optimiste quant à la possibilité de reconduire l’accord entre les deux parties. «Les positions des deux parties convergent, mais il reste certains détails qui ne sont pas encore validés», a précisé Javier Garat dans une déclaration à des médias de son pays. Et d’ajouter que «cela prendra encore du temps, car l’accord devra être soumis, après sa conclusion entre Rabat et Bruxelles, au conseil de l’Europe qui le transfèrera, à son tour, aux gouvernements européens, avant d’être présenté au parlement européen pour examen et approbation».

Ce processus demandera plusieurs semaines, voire même une année, a-t-il encore précisé. En attendant la concrétisation effective de cet accord, le gouvernement espagnol a déjà annoncé qu’il octroiera des aides matérielles aux pêcheurs de la péninsule ibérique durant la période de suspension de l’accord.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Parti Progrès et Socialisme (PPS) propose que l’Etat accorde une indemnité de 1.200 dirhams par mois, pendant une année, à tous les diplômés de l’enseignement supérieur à la recherche d’un emploi.

Pour cela, il faut qu’une proposition de loi présentée en ce sens par le PPS puisse aboutir. Le bureau de la première Chambre vient, en effet, de donner son feu vert pour la programmation et, éventuellement l'adoption, d’une proposition de ce texte déposé par les camarades de Nabil Benabdellah.

Concrètement, le texte, déposé depuis décembre de l’année dernière à la Chambre des représentants par le groupement parlementaire du PPS, propose d’accorder aux jeunes diplômés à la recherche de leur premier emploi une indemnité mensuelle de 1.200 dirhams pendant une année. Et s’ils n’arrivent pas à décrocher un emploi pendant cette première année, la période de jouissance pourra être prolongée de six mois, mais pendant lesquels l’indemnité versée sera réduite de moitié (600 dirhams).

Selon le texte, sont éligibles pour bénéficier de cette aide de l’Etat tous les jeunes Marocains, lauréats des universités, des instituts supérieurs et des établissements de la formation professionnelle. Les bénéficiaires doivent, toutefois, s’inscrire dans un registre réservé à cet effet et mis à leur disposition au niveau des préfectures et des provinces du Royaume.

+Finances news hebdo+ commente l’impact des délais de paiement sur les entreprises. L’hebdomadaire constate qu’au Maroc, 40% des défaillances de sociétés sont la conséquence des délais de paiement, tandis que les crédits bancaires interentreprises représentent jusqu’à 300 milliards de dirhams, soit près d’un tiers du PIB national.

Mais pour mettre un terme à cette problématique, le gouvernement a pris de nombreuses mesures, dont l’adoption d’une loi sur les délais de paiement et la mise en place d’une plateforme dédiée aux réclamations de fournisseurs sur les délais de paiement des établissements et entreprises publics.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ aborde l’enseignement supérieur privé. La publication affirme que l’Etat a laissé prospérer le système privé, mais celui-ci, qui devait en théorie tirer vers le haut, offrir des formations solides et permettre une meilleure adéquation avec le marché du travail, « est partiellement un échec ».

Il souligne la nécessité de « contrôler au plus près le contenu de la formation » et d’« établir des labels de qualité, des statistiques et des classements », appelant à doter les familles d’« informations fiables » sur les écoles privées.