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La presse sénégalaise passe au crible l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO

Sénégal - Societe
Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA s’intéressent essentiellement à l’arrêt de la Cour de la CEDEAO prononcé dans le cadre de l’affaire Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar, et qui a été rendu public hier jeudi par les avocats de la défense.
L’AS passe à la loupe l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO pour en déceler « les non-dits ». De son côté, Les Echos met le focus sur trois points de la décision de l’instance communautaire : « la détention de Khalifa Sall depuis qu’il a été élu député jusqu’à la date de levée de son immunité parlementaire est arbitraire ; le droit à l’assistance d’un conseil des requérants a été violé, la responsabilité de l’Etat du Sénégal engagée ; certains agissements du juge d’instruction constituent des atteintes graves aux droits de la défense ». Pour Vox Populi, c’est donc « l’arrêt de tous les espoirs pour Khalifa (Sall) ».

WalfQuotidien, fait alors noter que « la Cour d’appel (est) dos au mur ». Lequel journal rapporte que « le Sénégal (est) sommé de réparer le préjudice » subi par Khalifa Sall. Selon Sud Quotidien, « Serigne Bassirou Guèye (Procureur de la République) et Samba Sall (doyen des juges d’instruction) doivent être appelés à la barre ».

La Conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle), souhaitant désamorcer la bulle médiatique, « dénonce une campagne de désinformation et d’intoxication » concernant l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO et précise que ladite Cour « n’a jamais demandé la libération et la cessation des poursuites des prévenus ».

En tout cas, Le Quotidien estime que la « marche de l’opposition » prévue vendredi dans la capitale sénégalaise s’apparente à un « procès de la rue » car les « affaires Khalifa (Sall) et Karim (Wade) sont mises au rôle ». Pour L’AS, c’est « un test grandeur nature » pour l’opposition sénégalaise qui devra relever « défi de la mobilisation », ajoute WalfQuotidien.

Le procès de Khalifa Sall qui a repris lundi dernier au Palais de justice de Dakar, a encore été suspendu huit jours et va reprendre le 18 juillet prochain. Les avocats de l’édile de Dakar réclament sa « libération d’office », se fondant principalement sur l’arrêt de la Cour justice de la CEDEAO. En première instance, Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur des deniers publics, à une amende de 5 millions F CFA et à une saisine de 1/5 de ses biens.