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Revue de presse du mercredi 11 juillet 2018

Togo -
La politique et les faits de société occupent la UNE des parutions parvenues à la Rédaction ce mercredi.
« La pression est sur la CEDEAO : Fabre, le patron de la Coalition mène la danse », affiche La Manchette à sa une avec la photo des responsables de la C14 sortant de l’hôtel 2 Février.

Selon le journal du confrère Sylvestre BENI, depuis le 4em round des discussions politiques supervisées par les Facilitateurs ghanéen et guinéen, « il ne se passe un jour sans qu’il ne monte encore plus de pression. Jean-Pierre Fabre, le chef de file de la coalition, au cours de ses différentes sorties aussi bien diplomatiques que médiatiques, ne rate une seule occasion d’attiser la flamme de la résistance, mettant ainsi pression sur les chefs d’Etats ouest-africains qui, en fin juillet prochain, porteront devant l’histoire, la responsabilité du futur politique au Togo. Pour l’instant, ils sont acculés ».

« La CEDEAO n’a pas bonne presse au Togo. C’est une vérité indéniable. Un regard dans le rétroviseur, surtout avec les douloureux évènements de 2005 à la mort du Général Eyadema, atteste de la méfiance du peuple togolais vis-à-vis de cette organisation sous-régionale. (…) Ces souvenirs qui demeurent vivaces dans les esprits, expliquent la fermeté observée et le durcissement des positions du côté de l’opposition depuis le début de la nouvelle crise », analyse l’hebdomadaire privé.

Le journal revient également sur la crise qui secoue le diocèse de Kpalimé et titre : « Diocèse de Kpalimé, Acte 3/ Ça tourne au vinaigre ».

Selon l’auteur de l’article, « le feuilleton dans le diocèse de Kpalimé n’a pas encore livré son dernier épisode, et pour cause ! De rebondissement en rebondissement, cette affaire prend désormais une allure inquiétante et risque de mal finir».

« Après l’assignation en justice du Père Yves-Paul Azaglo par Monseigneur Bénoît Alowonou à cause du refus du prêtre de se soumettre à la décision de son affectation de la Paroisse Saint Joseph de Koudravi qu’il occupe actuellement, des fidèles catholiques de ladite paroisse dans une correspondance adressé à la Conférence des Evêques du Togo et à la Nonciature se fâchent contre leur Père évêque », renseigne l’auteur de l’article.

« La crise togolaise, est-ce le PNP ou UNIR ? », s’interroge Actu Express dans sa livraison N°439 de ce jour.

Selon l’hebdomadaire privé, « être militant du Parti National Panafricain (PNP) est un crime de lèse-majesté depuis le 19 août 2017, date historique dans la douloureuse marche du peuple togolais vers la démocratie et l’Etat de droit après celle du 05 octobre 1990 ».

« Si nous sommes arrivés à cette situation, c’est principalement l’absence des réformes institutionnelles et constitutionnelles doublées de la volonté du pouvoir RPT-UNIR de ne pas les acter, qui est à la base de la crise. Autrement dit, Faure Gnassingbé est la source de tout ce qui nous arrive par sa volonté de tromper perpétuellement le peuple togolais dans le dessein de rester au pouvoir le plus longtemps possible », note le journal.

« Litige entre Magnum Sarl et les riverain du nouveau port de pêche : Une dizaine d’habitations démolies », affiche le quotidien Liberté dans ses colonnes.

Selon le journal de Médard Amétépé « le litige concerne un domaine appartenant à la Collectivité Anthony et situé derrière l’usine Dodo Cosmetics à Baguida. Contre toute attente, des engins de démolition ont été déployés hier et rasé les habitations, laissant hommes, femmes et enfants sans abris ».

« Dans ce dossier, tout porte à croire que les agents de l’Etat, des magistrats et des avocats ont joué des rôles troubles. En 2013, alors que les riverains s’étaient déjà installés sur le domaine, le ministre de l’Economie et des Finances a bradé les terrains à moins de 2 millions FCFA. Le domaine a été ensuite réclamé par le sieur Kandja Essoh puis par la société immobilière Magnum Sarl. C’est cette dernière qui est à l’origine des démolitions », fait savoir l’auteur de l’article.