Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 2:21:46 PM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Politique, administration et migration au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Le rapport de l’UA sur le Sahara, la réforme de l'administration et la question des centres d’accueils pour migrants sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Al Akhbar+ rapporte que le rapport sur le Sahara que vient de présenter à Nouakchott le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, répond, quasiment en tous points, aux attentes du Maroc. En premier lieu, ce rapport, dans son paragraphe 20C, réaffirme pour la première fois la nécessité pour l’Union africaine de soutenir le processus onusien visant à trouver une solution au conflit du Sahara. Il est donc clair que toute intervention parallèle de l’UA dans ce processus ne ferait que le compliquer davantage.

C’est pourquoi, dans le paragraphe 20B du rapport de Faki sur le Sahara, il est préconisé que l’UA doit suivre de près et soutenir les efforts de l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara, qui doit avoir l’exclusivité du processus de résolution de ce conflit. Le Conseil Paix et sécurité de l’UA, que dirige l’Algérie, n’aura donc aucun rôle à jouer dans le dossier du Sahara, sur lequel seul le sommet des chefs d’Etat peut se prononcer.

Dans une déclaration rapportée par +Al Ahdath Al Maghribia+, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Nouakchott, s’est félicité du remarquable progrès réalisé par le dossier du Sahara marocain au sein de l’Union africaine. « Le sommet de Nouakchott a mis fin à l’ère des rapports mensongers sur le dossier du Sahara qu’on confectionnait en l’absence du Maroc, en décidant que ce dossier reste du seul domaine de l’ONU à laquelle l’UA apportera tout son soutien », a déclaré le chef de la délégation marocaine au sommet de Nouakchott. Avant de conclure qu’il « n’y a aucun autre envoyé spécial pour la Sahara, à part Horst Köhler».


+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’action du gouvernement en matière de réforme de l’administration. Le journal relève que certaines décisions prises par le gouvernement ne sont pas appliquées sur le terrain, faisant savoir que les dysfonctionnements au sujet de la certification de la conformité des copies à leurs originaux qui ont suscité la colère du Chef du gouvernement la semaine dernière « ne sont qu’un tout petit arbre qui cache la forêt ou plutôt la jungle administrative dans laquelle se perdent quotidiennement les particuliers et les entreprises ».

A l’instar de la certification des copies conformes que le législateur voulait simplifier, la loi de finances pour 2018 a apporté une autre grande nouveauté, en supprimant le timbre de 20 DH pour l’enregistrement, mais dans la réalité l’application de cette mesure « revient en dernier ressort au fonctionnaire, agent ou préposé selon sa propre interprétation et surtout son humeur de jour », relève-t-il.

+L’Economiste+ commente l’éventuelle ouverture de centres d’accueils pour migrants sur le sol marocain. Commentant le refus formel du Maroc d’établir de centres d’accueils pour migrants, comme l’aurait souhaité l’Union européenne, la publication estime que l’idée des responsables politiques de nos grands voisins et partenaires européens est de « se débarrasser » des migrants en les « parquant » hors des frontières.

L’instauration de tels centres sur le territoire marocain ne recevrait pas le financement nécessaire et risquerait de n’attirer en fin de compte que des rapports « salés » de la part des d’ONG.

On sait comment l’Europe d’aujourd’hui procéderait si on lui obéissait : des camps qu’elle sous-financerait deviendraient « lamentables » et le Maroc serait alors « mis à l’index via des rapports d’ONG d’autant plus salés que c’est ce sel-là qui nourrit leur financement », relève-t-il.

Dans la page sportive, +Al Massae+ rapporte qu’après avoir mené les Lions de l’Atlas à une participation honorable en Coupe du monde, après notamment un méritoire match nul contre l’Espagne (2-2), l’entraîneur de l’équipe nationale continue d’entretenir le flou sur son avenir à la tête de la sélection. Le mystère est d’autant plus grand que Renard a récemment publié une série de tweets dans lesquels il remercie le staff technique et son entourage pour les deux dernières années qu’il a passées au Maroc.

Des tweets que beaucoup d’observateurs ont interprétés comme une volonté de Renard de quitter les Lions de l’Atlas, d’autant que ce ne sont pas les offres qui manquent à l’entraîneur français. Dernière en date : celle émise par la Fédération de football qatarie, qui a proposé à Hervé Renard d’entraîneur sa sélection, d’autant que la richissime pétromonarchie est le pays hôte de la prochaine Coupe du monde en 2022.

Cette information a été reprise également par le journal +Assabah+, qui révèle que la Fédération qatarie a proposé un salaire annuel de 2,5 millions de dollars au double champion d’Afrique, ainsi qu’un contrat d’une durée de 4 ans, qui dure donc jusqu’à la prochaine Coupe du monde. Une offre décidément difficile à refuser, d’autant qu’il n’existe aucune clause libératoire stipulée dans le contrat qui lie Hervé Renard à la Fédération royale marocaine de football.