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Revue de presse du 04 juillet 2018

Togo -
Les parutions parvenues ce matin à la Rédaction ont traité plusieurs sujets d’ordre social et politique.
Dans sa livraison N°2705, le quotidien Liberté revient sur la dernière sortie du président guinéen, l’un des facilitateurs de la crise togolaise. « Organisation forcée des législatives : Les derniers espoirs de Faure Gnassingbé et du RPT/UNIR douchés », ironise le journal à sa une.

« Simple sortie, mais grand effet. Faut-il d’abord le souligner, c’est la toute première fois qu’un facilitateur a eu le courage de recadrer le pouvoir de Lomé. On peut reprocher à Alpha Condé qui n’est évidemment pas un parangon de vertus démocratiques. (…) Mais cette sortie est cruciale dans ce sens qu’elle recadre le RPT-UNIR qui entretenait une polémique vaine. (…) Par ces déclarations, Alpha Condé et la CEDEAO douchent simplement les espoirs et les desseins secrets de son sosie de Lomé », écrit l’auteur de l’article.

Et de poursuivre: « En attendant le prochain acte de l'instance communautaire et de la juger sur pièce, il parait de plus en plus évident que Faure Gnassingé et sa minorité pilleuse n'ont vraiment plus toutes les cartes en mains...».

« Prix de l’entêtement et du courage fétide/Coulisses de la République : Les vraies raisons de Faure chez Buhari », titre La Manchette.

Selon le journal du confrère Sylvestre Béni, les récents déplacements au Nigéria puis en Côte d’Ivoire du président togolais, Faure Gnassingbé, ont suscité assez de réactions. Au-delà des sourires que Faure et sa délégation affichaient sur les images, « la réalité est tout autre ».

« Deux raisons expliquent ce déplacement diplomatique (de Faure Gnassingbé au Nigeria, ndlr). Primo, il s’agit pour le président togolais qui, faut-il le souligner, est demandeur de la rencontre, d’entretenir avec le président Buhari sur la situation sociopolitique telle qu’elle se présente réellement au Togo, contrairement à ce que les médias nationaux et internationaux disent sur le sujet. (…) La seconde raison du déplacement de Faure Gnassingbé chez Buhari est de le supplier de convaincre le président français, Emmanuel Macron, sur la formule que propose le gouvernement togolais pour résoudre la crise. (…) En froid avec le président français, (…) Faure Gnassingbé se doit désormais d’aller supplier ses homologues de la sous-région pour que la France qui a toujours maintenu le pouvoir de Lomé puisse lui pardonner ses péchés », analyse l’hebdomadaire privé.

« Rebondissement dans le diocèse de Kpalimé : Mgr Benoît Alowonou et le Père Yves Paul Azaglo devant les Tribunaux », affiche le journal dans ses colonnes.

« On croyait définitivement enterrer cette longue crise qui a secoué le diocèse de Kpalimé et divisée profondément les chrétiens catholiques du Togo depuis la suspension le 13 avril 2018 des trois prêtre qui ont osé dénoncer le modèle d’administration et de gestion du diocèse par l’évêque de la localité. Que nenni ! La crise connait plutôt un rebondissement spectaculaire. Désormais, c’est dans les locaux du tribunal de Kpalimé que tout sera peut-être réglé », note l’auteur de l’article.

Et d’ajouter : « L’affaire est portée devant le Tribunal de première instance de Danyi Apeyémé où les deux acteurs vont se retrouver le mercredi 11 juillet prochain. Pour l’instant, le père Yves Paul Azaglo n’a pas communiqué sur l’assignation en justice de Mgr Alowonou ».

« Dialogue inter-togolais/Charles Kondi Agba : « Le président Condé pense qu’il faut quand même des élections’ », affiche Togo Matin à sa Une.

« Dans son intervention (sur la chaine nationale, ndlr) le professeur (Charles Kondi, ndlr) reconnait qu’il y a quelques mois, la situation était plus critique qu’aujourd’hui. Mais grâce au dialogue, les choses commencent à rentrer dans l’ordre. (…) Selon le délégué des sages Unir, la jurisprudence a permis au Togo d’inscrire dans ses textes que tant que de nouveaux députés ne sont pas élus et installés, les anciens restent en fonction. Malgré cette prolongation, le président Alpha Condé pense qu’il faut quand même que « la démocratie continue à marcher, il faut des élections ».

Selon Charles Kondi Agba, les facilitateurs ont décidé de mettre la pression aux deux camps pour qu’ils s’entendent. Cette pression se concrétisera sans aucun doute par la feuille de route de la CEDEAO, des propositions concrètes qui permettront au Togo de tourner la page de cette crise (…) pour organiser des élections consensuelles », écrit l’auteur de l’article.