« Dialogue Politique : Les deux facilitateurs attendus mercredi à Lomé. Vers une reprise des discussions ? », s’interroge Liberté dans sa parution N°2698.
« Les Togolais sont depuis un moment dans l’expectative de la reprise du dialogue politique dont les travaux sont suspendus depuis le 23 mars 2018, mais aussi l’attente des recommandations de la CEDEAO sur la crise togolaise. C’est dans ce contexte qu’il est annoncé l’arrivée, mercredi à Lomé, des deux facilitateurs désignés, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé. Doit-on y voir une reprise imminente des travaux du dialogue qui s’est enlisé ? », se demande l’auteur de l’article.
Et de poursuivre : « La question mérite d’être posée. Les sources n’évoquent pas formellement la reprise des discussions, avec la présence de Nana Akufo-Addo et d’Alpha Condé ce mercredi à Lomé. (…) Il y a donc toujours l’incertitude autour de la problématique de la reprise des travaux. C’est peut-être avec la présence des deux facilitateurs qu’on en saurait mieux ».
Le quotidien privé Liberté revient également sur une scène malheureuse qui s’est produite ce weekend à Adidogomé, l’un des quartiers de la ville de Lomé. « Peur au quartier Adidogomé Adroukpapé Gbomamé : Des riverains dont des élèves passés à tabac samedi par les corps habillés », affiche le journal dans ses colonnes.
« Samedi passé, une horde d’agents habillés en tenue antigang a passé à tabac des habitants du quartier Adidogomé Adroukpapé Gbomamé, dont des élèves revenant de révision en prélude aux examens qui arrivent. (…) Selon un habitant qui avait vu la scène de loin, des corps habillés s’en sont pris à des voisions sans aucun motif », écrit l’auteur de l’article.
Le Combat du Peuple dans sa parution N°970 mise la résolution de la crise togolaise sur la probable reprise des discussions politiques ce mercredi 27 juin 2018. « Mercredi 27/06 : Le dernier round d’un ultime dialogue », affiche le journal de Lucien Soussou Messan à sa une.
« Lorsqu’on accepte le dialogue, il faut accepter le compromis. Et qui dit compromis accepte de fléchir sur sa position initiale pour le bien de tous. Le mercredi 27 juin 2018 sera l’occasion à prendre et à ne pas rater. Les protagonistes de la scène politique doivent faire leur examen de conscience. En l’espèce, nous sommes devant la vérité et le patriotisme. Le comportement des uns et des autres permettra d’en juger », analyse l’hebdomadaire.
« Absence de dividendes de la SNPT au budget et malversations confirmées au sommet de l’Etat : Un crédit inconnu de 8 milliards révélé au grand jour », titre Le Correcteur dans ses colonnes.
« La session des députés du vendredi 22 juin dernier consacré à l’adoption de la loi de finance rectificative du budget de l’Etat 2018 a révélé un prêt de huit milliards à la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) dont personne ne semble connaître les tenants et les aboutissants y compris le ministre de l’Economie et des Finances. (…) A la question de savoir qu’en est-il des dividendes non versées de la SNPT depuis 2014, Sani Yaya affirme qu’après confrontations, la SNPT fait savoir que c’est plutôt l’Etat togolais qui lui doit pour lui avoir avancé sous forme de crédit TVA 8 milliards. Et la société attend donc la compensation », note le bihebdomadaire.
« La révélation du ministre Yaya a surpris beaucoup de monde (…). La Cour des Comptes et la Commission des Finances de l’Assemblée nationale sont interpellées afin que l’origine de ce crédit soit élucidée », poursuit le journal du confrère Honoré Adontui.
Togo Matin est revu sur la mésaventure de Gerry Taama samedi dernier en Europe. « Agression Contre Gerry Taama à Bruxelles : Comportement déplorable d’individus se disant démocrates », titre le quotidien privé.
Selon le journal, « aucune cause quelle qu’elle soit, ne peut justifier des comportements de ce genre. Les Togolais qu’ils soient sur le territoire national ou à l’extérieur, doivent se dépouiller de la haine, de l’animosité, l’esprit de vengeance, parce que ce ne sont pas ces attitudes qui vont amener l’alternance que l’opposition clame haut et fort de jour comme de nuit ».
« Il est dommage que des acteurs politiques, non des moindres, et des leaders d’opinion au lieu de condamner ces attitudes qui commencent à devenir récurrentes chez ces Togolais, trouvent que ces individus n’ont répondu qu’à la provocation. (…) Chaque togolais doit être libre d’exprimer ses idées partout et à tout moment sans être inquiétés, sinon ce sera la jungle, et les Togolais ne veulent pas vivre comme dans une jungle », ajoute le quotidien.
Godfrey Akpa
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