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Revue de presse du 11 juin 2018

Togo -
Les nouvelles manifestations de la Coalition. Les points de vue divergent dans les journaux.
« La C14 dans son combat politique : La désillusion en attendant les recommandations de la CEDEAO », titre Nouvelle opinion.

Ce journal souligne que « la seule manière démocratique reconnue de faire partir un président, ce sont les élections. Cet avis a été clairement partagé par le président Français, Emmanuel Macron dans sa réponse aux questions de la diaspora au Canada ».

Togo Matin renchérit : « Emmanuel se montre toujours respectueux de la souveraineté du Togo ». En effet, titille, l’auteur de l’article, « la Coalition et ses soutiens qui ne ratent aucune occasion de mener des actions spectaculaires mais stériles, doivent revenir à la raison et comprendre que l’essentiel est de réaliser les réformes de manière consensuelle, tout en abandonnant les débats de personnes. Sans cela, et comme l’ait dit le président Macron, la Constitution en vigueur actuellement sera celle qui continuera à régir la République togolaise, ce qui est totalement légale et légitime ».

Le quatrième mandat qui est en réalité l’enjeu de la crise politique dans le pays inspire Liberté qui titre : « Rêve de 47 mandat et de présidence à vie : L’étau se resserre autour de Faure Gnassingbé ».

Selon cette parution quotidienne, « l’étau se resserre sur » celui qui ambitionne de briguer au moins un autre mandat « chaque jour que le bon Dieu fait, avec des dirigeants qui s’illustrent comme des « rabat-rêve » de 4è pouvoir ».

L’auteur de ce papier s’appuie sur les dernières déclarations des présidents Pierre Nkurunziza de Burundi et de Mahamadou Issifou du Niger qui précisent leur intention de quitter le pouvoir à l’issue de leur mandat actuel. Ce qui isole un peu plus Faure Gnassingbe, souligne-t-il.

« La sous-région est une dynamique d’avancée démocratique et d’alternance au point qu’elle est présentée en modèle pour les autres regroupements. L’avant dernière poche de résistance était la Gambie de Yayha Jammey. Mais ce pays a pris le train en marche de l’alternance depuis plus d’un an et il ne reste que le Togo du « champion » Faure Gnassingbé », conclue-t-il avant de préciser : « La CEDEAO a donc l’opportunité (cours de son sommet de juillet à Lomé » de permettre au Togo de goûter aussi à l’alternance, une vertu derrière laquelle court le peuple depuis…51 ans ».
A.H.