Le Burkina Faso est un pays à vocation agro-pastorale. Le secteur de l’élevage occupe plus de 80% des ménages ruraux et constitue le 2nd secteur productif en milieu rural après l’or et le coton. Ce fort potentiel contribue à la richesse nationale.
La pluviométrie capricieuse au fil des années, les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs, mettent à rude épreuve les éleveurs et leur bétail. La réduction des espaces pastoraux, l’occupation anarchique des zones pastorales et les zones de pâture.
Les techniques et pratiques peu innovantes, la faible intégration agriculture et élevage, les insuffisances des infrastructures pastorales, la faible dotation en équipement, et faible organisation des acteurs dans leur filière, la faiblesse de la maitrise de la chaine des valeurs. Bref. De nombreuses insuffisances encore persistent dans tous les maillons de la chaine de production, de transformation, Etc. Fort de ce constat, le ministre Sommanogo déplore cet état de fait, mais reste tout de même confiant quant à l’avenir de ce secteur « cette situation appelle de notre part des réponses adéquates pour non seulement assurer l’existant, mais aussi booster la production nationale à tous les niveaux afin d’être à la hauteur des défis alimentaires et nutritionnels » Pour lui leur nouvelle vision devra être portée par les acteurs eux-mêmes
Ce salon dénommé SABEL 2018 qui se tiendra en fin novembre à Ouagadougou, durant 4 jours, est véritablement un cadre de rencontres, d’échanges, entre acteurs de toutes les régions du Burkina Faso, de tous les maillons d’éleveurs, d’agriculteurs, de producteurs, de transformateurs, de commerçants pour démontrer les potentialités de l’élevage.
Renforcer leurs capacités à travers des conférences. Développer des affaires be to be, etc. Au cours de ce salon les meilleurs projets seront primés. Pour M. le ministre, le SABEL regroupera aussi bien les participants nationaux, sous régionaux qu’internationaux.
Ceux-ci exposeront dans différentes filières d’élevage (bovins, petits ruminants, porc, volaille, miel, asin, équin, camelin, canin…) et aquacoles.
Le ministre Sommanogo invite tous les jeunes porteurs de projets à s’inscrire massivement afin d’être au rendez- vous. Pour terminer, selon lui, le SABEL est porté essentiellement sur l’exposition des produits et non pas destiné à la vente « au cours de ce salon il n’y aura pas de vente de bétails ni de produits ». A-t-il précisé.
|