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Revue de presse du 6 juin 2018

Togo -
Les nouvelles manifestations de la C14 sont abondamment analysées par les parutions du jour.
Liberté met à la manchette : « La Coalition maintient ses manifestations ».

Et souligne que « les manifestations se dérouleront les 6, 7 et 8 juin 2018 et sur toute l’étendue du territoire national. Le rendez-vous est pris entre la Coalition des 14 partis de l’opposition et le peuple togolais. Une fois encore, les populations sont appelées à battre le pavé aujourd’hui, demain et samedi pour réclamer, entre autres, le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle ».

Les membres de la C14 appellent « les forces de l’ordre et de la défense à s’abstenir de toute violation du droit à manifester », rapporte le quotidien privé.

La Manchette, de son côté, sur la crise togolaise parle du « spectre d’un autre complot contre le Togo ».

En effet, écrit l’hebdomadaire, « depuis la semaine dernière, l’actualité politique est nourrie aussi bien au Togo qu’en Côte d’Ivoire par la sortie médiatique du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (ADO) qui n’excluait pas un troisième mandat en 2020. Un sujet qui déchaîne aussi des passions et énergies vives au Togo depuis que Faure Gnassingbé ne cache plus son envie de briguer un quatrième mandat en 2020 ».

L’auteur de l’article ajoute qu’« à un moment où l’Ivoirien Jean Claude Brou, l’homme de main de Alassane Ouattara et nouveau président de la Commission de la CEDEAO prend officiellement connaissance d’une crise togolaise qui divise les acteurs politiques sur une nouvelle candidature de Faure, le « protégé » de Ouattara, il y a lieu de craindre l’avenir ».

Il conclut son papier en mentionnant que « le Togo est donc son premier test. Mais la sortie médiatique de son mentor Ouattara, ravive les craintes des populations, encore qu’il soit difficile de cracher dans la marmite qui vous sert à faire la popote. Aujourd’hui, Faure Gnassingbé est égal à Alassane Ouattara. Jean Claude Brou, lui sera jugé à la fin ».

Le Messager croit savoir « les mobiles du refus d’Akufo-Addo de recevoir la C14 à Accra ».

« Les termes du communiqué final (du sommet de la CEDEAO en avril dernier à Lomé, NDLR) sont donc clairs et une autre démarche ne s’inscrivant pas dans lesdits termes, est plutôt cavalière. Le refus du facilitateur Akufo-Addo s’inscrit bien dans une démarche on ne peut plus logique », écrit ce journal.

La même parution précise que « déjà, tout observateur peut envisager ce qu’il en sera, à peu près dans cette feuille de route, en examinant les points 12 et 22 du communiqué final du 14 avril dernier en lisant le comportement des responsables de la coalition à la suite de leurs différentes rencontres avec les représentants des institutions diplomatiques ».

A.H.