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Législatif, économie et social au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de divers sujets notamment La problématique de l'application des lois, la question de la redistribution des revenus et le dialogue social.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’un texte légal ou une loi qui ne produit pas d’effets, parce que non applicable, complique davantage la situation et occasionne un coût pour l’économie.

La situation de flou qui en découle est « exactement l’ennemi de la transparence à la base d’un climat d’affaires sein et serein », explique le journal.

Par ailleurs, une loi édictée mais non appliquée ou non applicable finit par installer une ambiance d’incertitude et d’insécurité, ajoute-t-il.

Dans ce sens, préconise la publication, le premier pas est d’abord une grande opération de nettoyage de notre arsenal et corpus juridique avant de passer à un autre défi qui est d’appliquer correctement le droit à tous et de la même manière.

+L’Economiste+ aborde la question de la redistribution des revenus. Il indique ainsi que la structure des transferts qu’effectue l’Etat des entreprises et des familles aisées vers les couches moins bien nanties, « n’est plus efficace ».

Faisant état des dysfonctionnements que connaissent l’école publique et le secteur de la santé, le quotidien souligne que les couches moyennes ont besoins d’un « Etat capable de veiller sur leurs droits », en assurant des « marchées efficaces et ouverts » et « surtout une croissance forte et régulière ».

Au registre social, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique l’offre gouvernementale faite aux centrales syndicales tient toujours depuis le 1er, et ce malgré l’absence d’un accord.

Lors de cette rencontre avec la commission nationale de son partipartisane, le SG du PJD et chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani a émis l’espoir de parvenir à un terrain d’entente avec les syndicats, même en l’absence d’un accord global, comme ses prédécesseurs à la Primature avaient coutume de le faire.

Faute d'accord, l’équipe El Othmani, précise la publication, est décidée à mettre en œuvre les mesures prises unilatéralement et annoncées avant le 1er mai. Il s'agit, poursuit le journal, de l’augmentation de 100 dirhams des allocations familiales à hauteur de six enfants, secteurs public et privé confondus.

Du reste, l’offre du gouvernement concerne aussi les augmentations des salaires des fonctionnaires du public classés aux échelles 6 à 9, à l’échelle 10 et, plus particulièrement, ceux classés aux échelons 1 à 5.

Pour rappel, le gouvernement El Othmani avait proposé une augmentation des salaires dans le secteur public de l’ordre de 300 dirhams, augmentation étalée sur trois ans. Ces offres ont été rejetées par les syndicats les plus représentatifs.