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La presse électronique togolaise surfe sur l’incident de l’APED

Togo - Societe
L’interdiction, hier, d’une conférence de presse de l’Association pour la promotion de l’Etat de droit (APED) est diversement interprétée ce mercredi par les sites d’informations togolais.
« L’APED empêchée de tenir sa conférence de presse », écrit Icilome, qui informe que « la conférence de presse prévue hier mardi au CESAL (Lomé) par les responsables de l’Association pour la promotion de l’Etat de droit (APED) n’a pas eu lieu. Elle a été empêchée par les forces de l’ordre et de sécurité ».

Le portail note que « cet incident montre encore une fois qu’il y a une frilosité de la part des autorités qui nous gouvernent », citant l’un des avocats réunis au sein de cette association, Me Djovi Gally, qui estime que cette attitude du gouvernement « est tout simplement dommage parce que ça n’apporte rien de positif pour le pays ».

En tout cas, poursuit ce site d’informations, « tout ceci n’a pas empêché les trois avocats réunis au sein de l’APED de rendre public leur déclaration luminaire pour une sortie de crise au Togo ».

« Togo : un trio d’avocats demande une transition et appelle Faure Gnassingbé à partir en 2020 », écrit Togobreakingnews qui relève que dans sa déclaration liminaire, l’APED propose « la mise en place d’un gouvernement de transition avec un premier ministre désigné au sein de l’opposition démocratique, le déploiement d’une force de la CEDEAO sur l’ensemble du territoire, avant, pendant et après les élections pour garantir la transparence et l’équité des prochaines échéances électorales. »

Pour ce qui concerne les réformes politiques, le site d’informations Globalactu informe pour sa part que l’APED souhaite « des réformes constitutionnelles et institutionnelles de manière consensuelle, de préférence par voie parlementaires ».

Ces réformes, souligne le journal, « doivent comporter la limitation du mandat présidentiel à deux fois 5 ans avec la formule querellée « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats ».

« Tous coupables ! », s’exclame en Une Republicoftogo (proche du pouvoir) qui estime que « l’appel de l’APED a peu de chance d’être entendue dans la mesure où aucune transition ne s’impose au Togo».

« Le pays a un président élu jusqu’en 2020 et des scrutins prévus dans l’intervalle », écrit ce site d’informations qui ajoute que « la crise politique actuelle est la conséquence du non-respect des accords signés dans le passé ».

Il conclut : « Le gouvernement n’est pas le seul responsable comme le clame à tout bout de champ l’opposition ».