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Politique, social et administration s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
La politique gouvernementale en matière de subvention des matières premières, la lutte contre la corruption et le chantier de la décentralisation sont les principaux sujets qui focalisent l'attention des quotidiens marocains de ce jeudi.
+L’Economiste+ revient sur la subvention des matières premières, notant que dans le sillage des débats liées aux prix du carburant, le président du groupe parlementaire Parti Justice et Développement (PJD) demande que « le gouvernement étudie rapidement la suppression des subventions sur le gaz ».

Estimant que les subventions du gaz constituent « un gaspillage colossal », le journal précise qu’il faut cependant le supporter aussi longtemps que ce gouvernement n’aura pas retrouvé la clef de la croissance économique, le seul moyen de répondre aux attentes sociales des gens.

+Al Massae+ aborde la lutte contre la corruption. Il relève ainsi que certaines parties se sont opposées pendant des années à l’incrimination de l’enrichissement illicite dans le cadre du projet de loi relatif au code pénal, notant que cette loi est à même de permettre des poursuites contre les revenus suspects.

« Notre crise est liée d’abord à la mise en œuvre de la loi et non pas à son absence », explique la publication, déplorant que « la gestion de la chose publique devienne synonyme d’accumulation de richesses, dans un contexte marqué par la consécration de l’impunité ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ s’attarde sur le chantier de la décentralisation. Le journal affirme que la charte de déconcentration administrative est devenue aujourd’hui une nécessité insistante en vue de garantir un développement régional réel et faciliter le travail des conseils régionaux.

Cette opération doit consacrer un transfert réel des pouvoirs de l’administration centrale aux services centralisés, car la déconcentration ne signifie pas l’existence de sections administratives relevant de l’administration mère, dans une configuration qui reflète une bureaucratie développée, précise le quotidien, soulignant la nécessité de réfléchir sur les mécanismes de répartition des compétences et des cadres administratifs sur les régions, afin d’éviter que certaines régions soient plus développées que d’autres.