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Armée et justice se côtoient à la Une de la presse centrafricaine

République Centrafricaine - Societe
Les quotidiens centrafricains parus vendredi s’intéressent à la sortie officielle des militaires formés par des instructeurs russes et à l’expulsion d’un expert indépendant de la cour pénale spéciale par la MINUSCA.
« Touadera accueille à Béréngo 400 FACA (nom des soldats centrafricains) formés par la Russie », constate Corbeau News, soulignant que 400 soldats sont arrivés, ce mercredi 30 mai 2018, en fin de formation avec les instructeurs russes, au camp de Béréngo à l’Ouest de Bangui.

Nos confrères précisent que parmi eux, 100 soldats sont issus du Bataillon d’infanterie territoriale 1 et 300 autres du Bataillon d’infanterie territoriale 2.

« Ils viennent ainsi compléter les 200 soldats de la première phase sortis il y a trois mois pour porter à 600 l’effectif des soldats des FACA immédiatement rendus opérationnels », ajoute Corbeau News.

A propos de cette formation, le quotidien L’Hirondelle écrit : « Instruction russe à Béréngo : 400 soldats des FACA remis à l’armée nationale ».

Dans ce journal, le chef d'état-major des armées, Ludovic Ngaïféï, affirme qu’il s'agit de renouer avec les fondamentaux de l'armée portant sur l'entraînement et l'utilisation réelle de l'outil de travail.

Pour le général Ngaïféï, note L’Hirondelle, la RCA dispose désormais de deux bataillons et demi prêts à avoir leur tableau d'effectif et de dotation (TED) correspondant à un homme et son équipement prêt pour une mission.

L‘Ecureuil indique pour sa part : « Béréngo : sortie des 400 FACA en images ».

Ce quotidien revient sur l’expulsion de l’expert indépendant de la cour pénale spéciale par la MINUSCA.

« L’expert international Juan Branco exclu de la CPS et déclaré persona grata à Bangui par la MINUSCA qui l’a recruté », renseigne L’Ecureuil, ajoutant : « L’Avocat français spécialisé en droit international a été recruté par l’ONU pour réaliser une mission d’expertise en Centrafrique au compte de la cour pénale spéciale sur les exactions commises dans le pays ».

Le journal révèle qu’après une semaine de présence, la mission de l’ONU a mis fin à son contrat de travail et lui a demandé de quitter le territoire.

« Un expert indépendant expulsé de Centrafrique par l’ONU », renchérit L’Agora, informant que ce sont les tweets de Juan Branco qui incriminent la MINUSCA d’avoir commis des massacres qui lui ont valu la rupture de son contrat.

De son côté, Libre Opinion rappelle que le 25 mai dernier, dans ses commentaires dans le journal Le Monde sur les casques bleus en Centrafrique, Juan Branco a affirmé que le 10 avril précédent, ces casques bleus ont massacré 30 civils et blessé 100 autres sans aucune justification.