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La communauté internationale doit apporter un appui plus fort au Mali – António Guterres

Mali - Diplomatie
A l’issue de sa visite de deux jours au Mali, le Secrétaire général des Nations Unies a appelé la communauté internationale à soutenir davantage ce pays d’Afrique de l’Ouest confronté à un instabilité et à l’insécurité.
« Je crois qu’il nous faut demander à la communauté internationale un appui bien plus fort », a déclaré le Secrétaire général lors d’une conférence de presse organisée à Bamako mercredi soir à la fin de sa visite au Mali. « Un appui au Mali, un appui à sa capacité de bâtir ses forces de sécurité et aussi de déclencher un processus de résilience et de développement, même avec toutes les difficultés », a-t-il dit.

Le chef de l’ONU a également appelé la communauté internationale à appuyer le G5 Sahel, « qui a besoin d’un cadre institutionnel plus fort et qui a besoin d’un financement prévisible et garanti pour les années à venir, pour qu’il puisse jouer son rôle de lutte contre les mouvements terroristes et la criminalité organisée et protéger de cette façon les populations ».

Mais la problématique régionale ne se limite pas à sa dimension sécuritaire a souligné M. Guterres a également fait un fort plaidoyer pour une solidarité avec le Sahel du point de vue du développement.

« Il faut que la communauté internationale s’engage. Il y a déjà l’Alliance pour le Sahel, qui mobilise un certain nombre de pays européens, il y a le Plan des Nations Unies pour le Sahel, il y a toute une série d’initiatives, mais il faut que tout puisse être en convergence pour que la paix et le développement soient associés», a-t-il dit.

« Nous savons qu’il n’y a jamais de paix durable sans développement et il n’y a pas de développement durable sans paix», a souligné le chef de l’ONU. « Je crois que le Sahel peut devenir -- avec les efforts des citoyens de la région, mais aussi avec l’appui de la communauté internationale -- le Sahel peur devenir la preuve que ces deux choses vont ensemble ».
Rencontre avec les protagonistes de l’Accord pour la paix et la réconciliation

Avant de quitter Bamako, M. Guterres a rencontré les protagonistes de l’Accord pour la paix et la réconciliation du Mali qui « étaient présents et parlaient d’une seule voix, la voix de M. le Premier ministre ». Ensemble ils ont discuté des progrès qui ont été faits dans le cadre de la concrétisation des accords de paix et de la feuille de route signée le 22 mars.

« Voir qu’il n’y a plus plusieurs parties maliennes, mais qu’il n’y a qu’une partie malienne qui représente la pluralité de la nation et qui est capable maintenant déjà d’établir, notamment à Kidal et à Tombouctou, des Mécanismes Opérationnels de Coordination, c’est quelque chose qui a une valeur symbolique extrêmement importante dans un monde où la paix est tellement difficile à trouver », s’est félicité le Secrétaire général précisant qu’il n’y pas beaucoup d’accords de paix dans le monde.

M. Guterres a reconnu que le Mali fait encore face à énormément d’obstacles. « Il y a, d’un côté, cette convergence extrêmement importante entre le Gouvernement, la CMA et la Plateforme », a dit le chef de l’ONU.

« Mais il y a d’un autre côté, d’une façon complètement séparée, l’impact dramatique de cette coalition entre des groupes terroristes et des organisations internationales criminelles », a t-il dit, citant les trafics de drogues, d’êtres humains, et d’armes, « qui créent énormément de problèmes, qui causent énormément de souffrance au peuple malien, qui tuent, qui brûlent, qui détruisent, qui ne permettent pas une vie normale pour les communautés, qui malheureusement aussi essaient de promouvoir des confrontations inter, et même intra-communautaires », a déploré le chef de l’ONU.

Au Mali, le Secrétaire général a indiqué qu’il proposera au Conseil de Sécurité le maintien de l’opération de la MINUSMA. « On va même essayer d’améliorer ses conditions de travail pour qu’elle puisse