Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 4:22:31 AM Mardi, 19 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux implications de la hausse des prix, au rapport sur les prix des carburants, au bilan de l'INDH et au soutien de la COSAFA à la candidature du Maroc au Mondial 2016.
Sur la question du Sahara, +Al Ahdath Al Maghribia+ affiche à sa Une «Le Maroc avertit l’Algérie et le Polisario». Selon le journal, c’est la troisième fois en deux mois que le Maroc hausse le ton face aux manœuvres du Polisario, avec la complicité de l’Algérie, pour violer les termes des accords de cessez-le-feu.

Ces derniers jours, rappelle le quotidien, le Maroc a condamné l’incursion du Polisario à Tifariti, à l’est du mur de défense au Sahara. Ce qui représente aussi, souligne Rabat, «un défi flagrant à l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU». «Acculés après la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, et visiblement embarrassés par la confirmation des liens avec le Groupement terroriste du Hezbollah, l’Algérie et le Polisario ont choisi la fuite en avant et la logique du pourrissement, à travers la multiplication des agitations puériles et irresponsables», avait protesté le Maroc par la voix de son ministère des Affaires étrangères.

La publication rappelle que le Maroc avait saisi le SG et la MINURSO pour leur demander d’assumer leurs responsabilités quant aux graves développements dans la région. «Le Maroc regrette que cette escalade se déploie avec la bénédiction et la complicité d’un pays voisin, membre de l’UMA, mais dont il viole doublement la charte: en fermant les frontières et en abritant sur son sol un mouvement armé qui menace l’intégrité territoriale d’un autre membre, indique le journal, citant le communiqué du MAECI.

+Assabah+ s’intéresse à la hausse des prix durant le mois du Ramadan. En ces premiers jours de Ramadan, les prix des produits de grande consommation ont connu une hausse considérable. Dans certains cas, comme pour les fruits et les poissons, les prix pratiqués par les détaillants atteignent jusqu’à trois fois les prix du gros, rapporte le quotidien.

Selon le journal, le ministère de l’Intérieur, mais également les autres services concernés, notamment l’ONSSA et l’ONP, planchent actuellement sur cette situation.


D’après le quotidien, les services de répression des fraudes et de contrôle des prix relevant de différentes provinces et préfectures enchaînent les réunions en ce sens. Il en est de même au niveau de la commission centrale chargée du suivi de l’évolution des prix, de la qualité des produits et du niveau d’approvisionnement des marchés des denrées alimentaires de grande consommation pendant Ramadan. Un premier bilan établi par cette commission, qui regroupe les services du ministère chargé des affaires générales du gouvernement, celui de l’Intérieur, entre autres services, conclut à la hausse non maîtrisée des prix des produits de base.


Selon la publication, cette flambée non justifiée peut être expliquée par la multitude des intermédiaires qui s’incrustent entre le producteur, et même bien souvent le grossiste, et le consommateur. En outre, les marchands ambulants, dont le nombre explose en ce mois de Ramadan, contribuent également de manière significative à cette hausse des prix, en profitant de la demande sur certains produits pour en augmenter les prix.

+L’Economiste+ indique que bien que les prix « n’augmentent que très peu », en montant « très lentement entre 0,4% et 1,5% par an depuis 8 ans », la situation des familles moyennes « s’est affaissée ».

« On le voit très bien quand on regarde les taux de croissance : la moyenne mondiale navigue entre 2,5 et 2,9%, le Maroc traine entre 1,2 et 2,6% », constate le journal, estimant que « c’est l’absence de croissance qui ronge le pouvoir d’achat », qui « ruine les ambitions des familles pour leurs enfants », et qui « aura bientôt dévoré cette couche moyenne dont le Maroc était fier, à juste titre ».

+Al Akhbar+ évoque le rapport de la commission parlementaire sur les prix des carburants. D’abord, explique le journal, le chef du gouvernement a dû présenter des excuses devant le Parlement pour les sorties maladroites des membres de son équipe. Ensuite, c’est la tête d’El Othmani lui-même, mais en tant que secrétaire général du PJD, qui est mise à prix au sein de son propre parti, alors que le gouvernement risque de tomber à tout moment, emporté par une motion de censure actuellement en gestation au niveau de l’opposition parlementaire.

Pendant ce temps, les retombées du rapport de la commission parlementaire d’information sur le prix du carburant risquent, elles, de faire flancher une majorité déjà fragile, écrit le journal dans une longue analyse consacrée à cette question. Ce faisant, le quotidien est également revenu sur la manière désastreuse dont le gouvernement précédent a mené la réforme de la caisse de compensation. Ce qui lui a valu de sévères critiques de la Cour des comptes. Cette dernière estime, en effet, que le gouvernement n’a pas pris en compte les conséquences de cette initiative sur le pouvoir d’achat des citoyens, ni sur le maintien des filets sociaux et encore moins sur la compétitivité des entreprises.

Pour la publication, il est clair que la responsabilité de l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, est pleinement engagée dans cette situation. L’ancien gouvernement n’avait, en effet, pas prévu de mesures d’accompagnement de la décompensation des prix du carburant, explique le journal. De même qu’il n’a pas mis en place un système efficace de contrôle de l’évolution des prix à la pompe au regard des cours internationaux du pétrole. Il n’a pas, non plus, mis en place de mécanismes d’intervention au cas où les prix à la pompe atteindraient des niveaux insupportables.

Abordant le bilan de l’Initiative Nationale du Développement Humain, +Aujourd’hui le Maroc+ affirme que cette initiative a bénéficié, en l’espace de 13 ans, à presque onze millions de personnes et réalisé quelque 44.000 projets, lancés avec une enveloppe de financement colossale de 38 milliards de dirhams.

Il estime que la « parfaite lucidité quant au niveau inquiétant des déficits sociaux menaçant la soutenabilité de l’ensemble » et « une détermination à attaquer frontalement les problèmes » étaient les deux facteurs « qui ont fait que l’Initiative ait atteint aujourd’hui des réalisations très respectables. Pas seulement en termes de volume et de quantité mais aussi et surtout en qualité ».

+Libération+ rapporte que les aéroports du Royaume ont enregistré en avril 2018, un volume de trafic aérien de 2.006.019 passagers, soit une hausse de 9,53% par rapport à la même période de l’année 2017.

L’aéroport Mohammed V a accueilli plus de 40% du trafic passagers global, soit 869.063 passagers, contre 839.924 pour la même période de l’année 2017, en évolution de 3,47%, précise l’Office national des aéroports (ONDA), cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que quelque 1.636.824 personnes ont été déférées au ministère public dans le cadre du Plan d’action en matière de prévention et de répression du crime pour la période allant du 15 mai 2015 au 14 mai 2018, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Sur ce total, le taux de répression (de résolution des crimes) a atteint environ 92 pc, note la DGSN dans un communique, soulignant que le plan d’action de prévention et de répression du crime a occupé une place importante dans sa stratégie adoptée lors des trois années sous considération et ce pour renforcer le sentiment de sécurité, chez les citoyens et les étrangers (touristes et résidents), et procéder à la répression des différentes sortes de crimes et à l’arrestation de leurs auteurs.

+Akhbar Alyaoum+ relève que les données de l’Office des changes de fin avril font état d’une hausse notoire de la facture énergétique du Royaume estimée à 9,5% par rapport aux quatre premiers mois de 2016.

Les dépenses d’importation des produits énergétiques ont atteint 24.7 milliards de dirhams, contre 22.6 milliards. La facture du gasoil et du fuel a atteint, à elle seule, 12.3 milliards de dirhams, avec une hausse de 1.24 milliards de dirhams par rapport à l’année dernière, atteignant entre janvier et juin un total de 11.08 milliards de dirhams, soit une hausse de 11.2%, précise la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique qu’une délégation de Morocco 2026 s’est rendue la semaine dernière à Johannesburg, en Afrique du sud, pour rencontrer des membres du Conseil des associations de football en Afrique australe (Cosafa) afin de les convaincre de soutenir la candidature marocaine à l’organisation de la Coupe du monde 2026.

Les dirigeants du Cosafa, qui ont reçu l’ancien ministre des Sports, Moncef Belkhaya, et Hicham Amrani, directeur exécutif du comité Morocco 2026, ont affiché leur enthousiasme concernant le dossier marocain.

Les membres de la délégation marocaine ont quant à eux insisté sur l’africanité de cette candidature. «Le dossier marocain est celui de toute l’Afrique puisque le Maroc s’est porté candidat au nom de l’Afrique qui espère ainsi avoir l’honneur d’organiser la Coupe du monde pour la deuxième fois de son histoire», ont insisté les membres de la délégation marocaine.

Seul hic, le COSAFA comprend pas moins de 14 fédérations, parmi lesquelles la très influente fédération sud-africaine de football (SAFA), dont les positions ont jusqu’ici été ambiguës vis-à-vis de son soutien à la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde 2026, rappelle le quotidien.