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La condamnation de Dabira à la une de la presse congolaise

République du Congo - Societe
La condamnation à cinq ans d’emprisonnement ferme du général Norbert Dabira par la Cour d’appel de Brazzaville, samedi dernier à l’issue de cinq jours de procès, fait essentiellement la une des journaux congolais parus ce mardi.
« Acquitté dans l’affaire des disparus du Beach, le général Dabira condamné à cinq ans pour avoir voulu attenter à la vie de Sassou N’Guesso », titre l’hebdomadaire Epanza Makita avant de faire ce développement : « A cet effet la Cour et le juré ont répondu oui (…) déclarant Norbert Dabira coupable des faits mis à sa charge. En répression, lui faisant application de la loi, le condamnant à la peine de cinq ans d’emprisonnement ferme assorti de l’interdiction d’exercer les droits civiques».

Ce journal d’ajouter : « le condamné a refusé de se pouvoir en cassation et versera un franc symbolique à l’Etat congolais à titre de dommages et intérêts. »
Le quotidien national Les dépêches de Brazzaville fait la même remarque avant de conclure que le général Norbert Dabira a, par son attitude, accepté de purger sa peine.
Pour sa part, l’hebdomadaire Polélé-Polélé écrit : « selon les avocats de Dabira les faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat n’étaient pas constitués et ont plaidé pour l’acquittement pur et simple de leur client. Ils ont remis en cause les procès verbaux présentés par l’accusation car il s’agissait d’après eux des documents à titre de renseignement, donc des préliminaires».

Pour l’hebdomadaire satirique Sel-Piment, « le général Dabira tombé en disgrâce ne pouvait s’entendre qu’à sa condamnation dans un procès jugé ’’stalinien’’ auquel Dabira ne pouvait échapper ».

Ce journal relaie, ensuite, les propos des avocats qui maintiennent que la conversation téléphonique figurant au cœur de ce procès n’avait « aucun propos compromettant ».

Et Sel-Piment de conclure : « après Mokoko en attendant Okombi Salissa et autres, voici le général Dabira condamné à cinq ans de prison ferme, c’est bizarre les coups d’Etat d’atteinte à la sûreté de l’Etat au Congo».

Sur le même volet judiciaire, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville annonce que « le procès de Jean Martin Mbemba, résidant en France depuis quelques temps, s’ouvre demain » dans la capitale congolaise.

Jugé par contumace, Mbemba est accusé de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises », précise l’unique quotidien du pays.