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Revue de presse du 25 mai 2018

Togo -
La crise politique et Zone portuaire sont les sujets abordés dans les colonnes des journaux parvenus à la Rédaction ce matin.
« Faure Gnassingbé sauve la Guinée Bissau, mais conduit le Togo en enfer », titre Liberté.

Ce quotidien privé rappelle que « Faure Gnassingbé est une somme de contradictions ». En effet, poursuit l’auteur de l’article, « l’homme s’est beaucoup investi dans la résolution de la crise politique en Guinée Bissau, le pays est en train d’en sortir et les autorités entendent le remercier pour cela. Mais a contrario, (il) plonge son propre pays le Togo… ».

Justement sur la crise politique dont cette parution parle, Le Canard Indépendant de son côté met à la manchette : « Exhortation du Groupe des 5 pour les élections : La C14 face à un choix cornélien ».

L’hebdomadaire se demande si « les conditions du respect du pluralisme sont créées au Togo. Comment est-ce que le peuple togolais peut-il s’exprimer librement dans les urnes quand le gouvernement, au mépris des principes démocratiques poursuit le processus électoral de façon solitaire et unilatéral et quand le président Faure Gnassingbé, chrono en main, se déclare déterminé à tenir les élections dans les délais ? ».

Si le dialogue est bloqué, estime L’Eveil de la nation, c’est « à cause de la stratégie de blocage de la coalition, selon Zeus Ajavon ».

Ce journal souligne qu’« A son avis, désormais le dialogue est raté et il faut passer à autre chose, notamment le référendum ».

L’Alternative, lui, consacre sa Une à la « Zone portuaire sinistrée : Calvaire des usagers ».

Le bihebdomadaire écrit : « S’il y a une zone à Lomé qui devrait attirer les gens de par ses infrastructures routières et autres, ce devrait être la zone où loge le poumon de l’économie togolais, le Port autonome de Lomé (PAL) ».

L’auteur de ce papier poursuit en précisant que cet endroit constitue « Un véritable chemin de croix pour les usagers, surtout pendant la saison de pluie » parce que, ajoute-t-il, « Le boulevard Mobutu Seseseko n’est aujourd’hui qu’une marre dans laquelle pataugent les longs véhicules (communément appelés titans), les chauffeurs de taxi et autres conducteurs de taxi-motos ».

« Pendant ce temps, les responsables du Port et leurs bienfaiteurs nichés au sommet de l’Etat, se goinfrent de caviar et autres dans leurs bureaux et salons climatisés avec l’argent du contribuable ».

A.H.